Pénurie de main-d’œuvre : le milieu québécois des affaires veut une hausse de l’immigration
Selon les représentants du monde des affaires, comme la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), le gouvernement Legault doit accélérer le rythme et accueillir plus d’immigrants plus rapidement.
Ils évaluent le seuil minimal de nouveaux arrivants à 60 000 par année alors que Québec en prévoit un de 40 000 pour 2019. Celui-ci atteindrait 52 500 en 2022.
Véronique Proulx, présidente de Manufacturiers et exportateurs du Québec, déplore que la CAQ qui est au pouvoir depuis novembre 2018 ne tienne pas compte qu’il y a en ce moment 120 000 postes vacants à combler dans la province.
Du côté de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain du Québec (CCMM), on propose le chiffre de 78 000 nouveaux arrivants en 2022.
Sur une période de 10 ans, le Québec pourrait accueillir 300 000 travailleurs étrangers afin de régler la pénurie, garder la croissance économique et combler les départs à la retraite affirme Yves-Thomas Dorval, président du Conseil du patronat du Québec.
Le ministre de l’Immigration du Québec, Simon Jolin-Barrette, croit que le gouvernement est prêt à entendre les doléances du milieu des affaires.
Les réductions des seuils en immigration étaient nécessaires, selon lui, afin de prendre le temps de développer un plan cohérent.
Avec les informations de Radio-Canada
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