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Nommé ce vendredi 17 août à la tête du groupe Air France KLM, l'ancien patron de la compagnie Air Canada Benjamin Smith fait déjà parler de lui. La raison ? Son nouveau niveau de rémunération. Le dirigeant de 46 ans s'est en effet assuré un salaire fixe de 900 000 euros et un variable de 2,2 millions d'euros, selon différents médias. À cela pourrait s'ajouter 2 millions d'euros sous forme d'actions, si ce dernier atteint certains objectifs au cours des trois prochaines années. D'après une source citée par l'AFP, la rémunération annuelle de Benjamin Smith pourrait ainsi grimper à pas moins de 4,25 millions d'euros.

À titre de comparaison, son prédécesseur Jean-Marc Janaillac touchait un salaire fixe annuel de 600 000 euros. L'ancien patron d'Air France KLM avait au total, bonus compris, engrangé la somme de 1,2 million d'euros en 2017.

Si le montant de la rémunération du nouveau directeur général canadiena créé un début de polémique, Le Figaro souligne que le groupe qui traverse une période tumultueuse s'est aligné sur les salaires pratiqués par d'autres compagnies aériennes. Le quotidien précise que le PDG du groupe IAG a par exemple touché 4,6 millions d'euros l'an passé tandis que le boss de Lufthansa a quant à lui encaissé 4,2 millions d'euros.

Dans un article pour Slate, l'économiste Pierre Rondeau estime que l'inflation du salaire du nouveau patron d'Air France KLM est dû à la transparence imposée aux entreprisses côtées en bourse. Un phénomène qui pousserait les grands groupes a rémunérer de mieux en mieux leurs talents.