Les trésors nutritifs de la forêt boréale canadienne
Les bienfaits de la nature sont innombrables, encore faut-il bien les connaître. En collaboration avec l’Université Laval, la forêt Montmorency propose plusieurs sorties en plein air au cœur de la forêt boréale.
Intitulée « De la forêt à l’assiette », la prochaine activité prévue cet automne sera l’occasion de connaître les champignons comestibles. On en parle avec Jean-François Bourdon, ingénieur forestier et guide mycologue.
« La mycologie est l’étude de tout le règne des champignons, un vaste domaine consacré à ces organismes, explique en entrevue téléphonique Jean-François Bourdon. L’activité proposée par la forêt Montmorency se veut une introduction sur une sélection d’espèces sauvages. »
Écoutez l’entrevue avec Jean-François Bourdon (8 minutes et 24 secondes) :
Sur le territoire, en chemin forestier, les participants assistent à une présentation d’interprétation sur l’écosystème, l’identification et les méthodes de récoltes. « On va du chemin forestier jusqu’au talle de champignons, précise le guide. On vise environ une heure de cueillette, en particulier celle de la Chanterelle en tube. »
La forêt boréale comporte une panoplie de plantes comestibles, raconte-t-il. Il y a même des partis d’arbres que l’on peut consommer. « La forêt boréale est comme un grand garde-manger. Au Québec, c’est la zone de forêt la plus vaste. Elle est essentiellement composée de conifères comme l’épinette blanche, noire ou rouge. Il y a aussi différentes espèces de pins et de sapins. »
Avez-vous votre place pour #activités DE LA #FORÊT À L’#ASSIETTE #CHAMPIGNONS 1er septembre? #Cueillette de la #chanterelle #atelier #repas #saveur #boréale! 418-656-2034 LES PLACES S’ENVOLENT VITE! #mushrooms #foraging #mycology #mycologie https://t.co/UvNn0k5x3l pic.twitter.com/4Pk7fWJFYA
— Forêt Montmorency (@fmontmorency_QC) 25 juillet 2019
Outre les champignons, les fruits spécifiques à la forêt boréale sont nombreux comme l’amélanchier, arbuste dont les fruits (amélanches) sont comestibles. « On peut aussi manger les baies produites par le quatre-temps, ajoute M. Bourdon. Plus au nord, la chicoutai qui ressemble à une grosse framboise orangée. Et puis, il y a les feuilles et les racines de certaines plantes que l’on peut préparer pour diverses recettes. »
Mais attention, tout n’est pas comestible, prévient le guide. « Il faut savoir faire la part des choses. Celles et ceux qui possèdent peu d’expérience devraient se lancer dans la cueillette de fruits ou de champignons accompagnés d’une personne qui a de l’expérience. »
Lire aussi :
Ces arbres qui peuplent nos villes
Quelle portion de la planète et du Canada est couverte de forêt boréale ?
