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Сентябрь
2019

Comment lutter contre le suicide, 2e cause de décès chez les jeunes Canadiens ?

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Le Conseil canadien des défenseurs des droits des enfants et des jeunes en fait état dans un rapport qui vient de paraître. Ce rapport, préparé à partir de différents travaux sur le suicide et la santé mentale des enfants au Canada, vise à interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de renforcer les actions visant à résorber ce fléau qui fait des ravages au sein de la jeunesse partout au pays.

Éveiller la vigilance nationale

Le suicide des jeunes est plus fréquent dans les communautés autochtones partout au pays, mais c’est un mal profond qui ruine l’enfance et la jeunesse sans distinction d’appartenance ethnique ou raciale à l’échelle du Canada.

Le suicide est classé comme la deuxième cause de décès au sein de ces catégories sociales, notamment chez les jeunes de 10 à 24 ans. C’est une situation qui devrait préoccuper les responsables au plus haut point. C’est ainsi que le rapport que vient de publier le Conseil canadien des défenseurs des droits des enfants tire la sonnette d’alarme et appelle à l’action. Les différents paliers gouvernementaux, le fédéral, les provinces et les territoires ne devraient pas tarir d’initiatives pour tenter d’inverser la tendance actuelle.

En plus des mesures qui existent déjà, le Conseil insiste sur la nécessité de procéder à des investissements supplémentaires et de prendre d’autres mesures plus ciblées et plus durables en vue d’assurer le bien-être des enfants, ainsi que leur survie.

Cette recommandation est inspirée d’un sondage de l’Institut Angus Reid, réalisé en 2016, sur le bien-être des enfants au Canada.

Selon les résultats de ce sondage;

« […] Les ¾ des Canadiens (73 % des adultes et 77 % des enfants ) sont d’avis que les jeunes au Canada ont besoin de plus en plus de soutien pour préserver leur bien-être et réaliser leur plein potentiel. Non seulement les Canadiens croient-ils que nous avons l’obligation morale d’agir, mais ils croient aussi que c’est une démarche sensée sur le plan économique. Près de 9 Canadiens sur 10 affirment qu’investir dans la santé des enfants portera ses fruits et qu’on peut ainsi éviter de futures dépenses supplémentaires ». (Source communiqué de presse.

Les enfants de 10 ans sont tout aussi concernés par le suicide que les jeunes de 25 ans. Photo : AFP

Le suicide des enfants canadiens peut être évité

Le rapport mentionne qu’il est tout à fait possible de prendre des mesures en amont pour éviter le suicide des jeunes canadiens. C’est un fléau important qui place le Canada parmi les 5 pays au monde où le taux de suicide chez les jeunes est le plus important.

À titre de recommandation, le Conseil prescrit aux différents paliers gouvernementaux de placer le mieux-être mental des enfants, des jeunes et des familles autochtones comme une priorité absolue.

Il est aussi important d’ouvrir un dialogue sur la question, en mettant l’accent sur l’identification des obstacles et autres entraves à la santé mentale des jeunes partout au pays, ainsi que les pistes de solution à la maladie mentale au sein de différentes communautés.

Ce dialogue doit impliquer aussi bien les autorités que les parents, les aînés, les familles et les enfants eux-mêmes. Les jeunes victimes de discrimination raciale et les jeunes de la communauté LGBTQ+ ne devraient pas être laissés de côté.

C’est une question de droit pour ces enfants, comme le prescrivent différentes conventions, dont la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant, qui établit clairement des « principes directeurs concernant la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant le droit à la vie, à la survie et au développement, ainsi que la participation à la vie de la collectivité ». (Source Rapport).

L’intimidation et la discrimination font partie des facteurs aggravants dans les milieux LGBTQ+. Crédit : Istock

Prendre en compte les facteurs incitatifs au suicide

Ayant répertorié différents facteurs qui favorisent le suicide chez les jeunes Canadiens, le rapport s’est particulièrement penché sur un aspect essentiel à la compréhension des comportements suicidaires chez les jeunes : les traumatismes subis durant l’enfance : (exploitation, pauvreté, violence sexuelle, stigmatisation, exclusion sociale, discrimination, consommation d’alcool et de drogues, et autres mauvais traitements).

Sur 253 cas à l’étude du Conseil issus de documents provenant de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et du Manitoba, 78 jeunes se sont suicidés, 74 se sont automutilés et un jeune est mort dans un accident de la route. (Source rapport)

C’est ainsi que le rapport rappelle une recommandation du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, qui souligne l’importance pour les décideurs de toujours prendre en compte « les effets que chaque étape de la vie a sur les suivantes » pour mieux définir les approches d’intervention en guise de soutien aux jeunes dans le besoin.

Les jeunes de partout au Canada, qui ont eu à s’exprimer sur la question, vont dans le même sens, soutenant qu’il est important d’accorder une importance particulière à l’écoute des enfants et de leur indiquer les meilleures manières de s’adapter pour gérer efficacement les traumatismes et éviter leurs répercutions à long terme.

Par ailleurs, ils souhaitent que les gouvernements mettent à la disposition des familles les ressources en ce qui a trait à l’information et aux moyens d’intervention pour détecter précocement les symptômes et prévenir les traumatismes.

Avec le rapport du Conseil canadien des défenseurs des enfants et des jeunes



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