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Октябрь
2019

Projet GNL du Québec : peu rentable et contre l’environnement pour 40 experts

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Un projet porteur de gaz à effet de serre

Alors qu’à l’unanimité, les recommandations à l’échelle du monde concernent davantage la réduction des gaz à effet de serre (GES) pointés du doigt dans la menace actuelle qui plane sur l’environnement et sur l’humanité, les 40 experts qui s’intéressent à l’économie écologique remettent en question la pertinence du projet.

Ils soutiennent notamment qu’on ne saurait appuyer un tel projet qui s’inscrit dans la continuité de la production de GES .

Ils mettent en garde contre toute idée d’aller de l’avant avec le projet de Gaz liquéfié qui comprend un parc portuaire et plus de 700 km d’équipement, pour acheminer le gaz de l’Ouest vers l’Est du pays, notamment vers l’usine de liquéfaction située dans le Saguenay, au Québec.

Les experts ont confié à la Presse que la liquéfaction fera appel à de l’énergie hydroélectrique, ce qui constitue une aberration, car on ne saurait recourir à de l’énergie propre pour produire une énergie polluante, car le gaz liquéfié est une énergie fossile susceptible de générer des gaz à effet de serre.

Quant aux promoteurs, ils soutiennent que le projet est viable et qu’il permettra de proposer des solutions de remplacement aux sources d’énergie plus polluantes, à l’instar du charbon et du mazout.

En plus de rejeter du revers de la main l’ambition de lutte aux changements climatiques visée par le projet GNL, les 40 experts doutent aussi de son incidence économique positive.

« La période où le charbon était remplacé par le gaz naturel tire à sa fin parce que les énergies renouvelables, comme l’éolien et le solaire, sont maintenant concurrentielles sur le plan des prix. Le gaz naturel ne va donc pas remplacer du charbon. Mais, va tout simplement amener plus d’énergie dans le marché, et donc plus d’émission de gaz à effet de serre. », a souligné Éric Pinault, économiste et professeur en sciences de l’environnement, cosignataire de la lettre ouverte des experts.

Les promoteurs prévoient la création de plus de 7000 emplois, avec la réalisation du projet (6000 emplois pendant la construction et 1100 autres lors de l’exploitation sur le complexe gazier), avec des rentrées financières estimées à plus de 900 millions de dollars chaque année.

Le gaz liquéfié en provenance de la raffinerie du Saguenay vise davantage le marché européen, mais les experts soutiennent qu’à l’heure où les pays optent pour une économie plus verte, le projet risque d’être peu porteur de profit, faute d’un marché substantielle en demande. En clair, il se pourrait que ce projet soit moins productif qu’espéré et qu’il vienne en quelque sorte aggraver la pénurie de la main-d’œuvre qui sévit partout dans la province.

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) n’a pas encore achevé la phase de consultation avec les communautés riveraines, mais les environnementalistes estiment que la population de la région du Saguenay est majoritairement contre le projet, tandis qu’un sondage mené par Som-Cogeco, du 4 au 11 octobre, démontre le contraire, à savoir que 64 % de la population locale est faveur.

En contexte électoral, les candidats fédéraux ne se sont pas prononcés sur la lettre des experts, tout comme le ministre de l’environnement du Québec Benoît Charette qui attendrait les conclusions du BAPE avant de prendre la parole à ce sujet.

Avec des informations de Radio-Canada et de la Presse.



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