Empêcher le parasite qui cause la toxoplasmose de se reproduire
Bloquer le processus qui permet au parasite de la toxoplasmose de se multiplier chez les humains. C’est la mission que s’est donnée une équipe de chercheurs de l’INRS – Institut Armand Frappier qui travaille conjointement avec le CHU Sainte-Justine.
Connu sous le nom de Toxoplasma Gondii, ce parasite est responsable de sérieux problèmes de santé chez les femmes enceintes et les personnes immunosupprimées qui subissent par exemple des traitements contre le cancer.
Comme l’explique Maritza Jaramillo, professeur agrégée et chercheuse à l’INRS – Institut Armand Frappier :
« Ça peut causer une maladie très grave qui peut aboutir à des encéphalites mortelles dans le cas des patients atteints du VIH, quand le parasite se rend au cerveau. Et chez la femme enceinte, ça peut causer la toxoplasmose congénitale qui provoque des avortements ou des défauts à la naissance chez les bébés incluant la cécité, un retard cognitif et l’hydrocéphalie. »
Maritza Jamarillo a discuté de ses recherches et de la prévalence de la toxoplasmose au micro de Maryse Jobin.
Selon la chercheuse, l’exposition aux parasites est très élevée dans les communautés inuites dans le nord du Québec, dû à la consommation de viande crue, comparativement au reste du Canada. Il s’agit même d’un enjeu de santé publique pour cette communauté.
Il n’y a toujours pas de vaccin contre la toxoplasmose, et la plupart des traitements ont des effets néfastes sur le fœtus.
L’équipe de recherche de l’INRS sur la toxoplasmose. (De gauche à droite: Louis-Philippe Leroux, Maritza Jamarillo et Visnu Chaparoo. Crédit photo: INRS.
