Pit-stop pour Amélie Grassi, Marie Gendron évalue la situation

Après une escale express d’un peu plus de deux heures à Las Palmas de Gran Canaria, Amélie Grassi a pu repartir en course, à 3h16 heure française, grâce à un bel élan de solidarité. Egalement de retour à terre, Marie Gendron va peut-être devoir sortir son bateau de l’eau pour effectuer des réparations au niveau de la quille de son bateau. Marie compte repartir en course dès que possible. 

Deux navigatrices qui avaient réalisé une très belle première étape de la Mini-Transat La Boulangère ont vécu des mésaventures au départ de la deuxième. « La pièce (ferrure d’étai) qui tient mon étai, mon balcon avant et mon bout-dehors a cédé », a raconté Amélie, de retour la nuit dernière sur les pontons de Las Palmas de Gran Canaria. « Lorsque c’est arrivé je naviguais sous spi medium dans 25 nœuds, c’était maniable. J’ai entendu un bruit bizarre, le bout-dehors est parti sous le vent, j’ai affalé le spi et vu le bout-dehors qui se baladait de haut en bas. Le balcon était en train de s’arracher. J’ai passé du temps à la cape pour essayer de trouver une solution. Mais j’ai fait route vers le port, sans regrets, car c’était impossible de traverser comme ça. »

L’esprit Mini à l’œuvre
Pour son escale technique, Amélie Grassi a pu compter sur le soutien de nombreuses personnes. Hendrik Witzmann, qui n’a pas pu prendre le départ de la deuxième étape pour cause de blessure, a démonté la ferrure d’étai de son bateau pour l’installer sur celui d’Amélie. En pleine nuit, d’autres personnes sont venues prêter mains fortes pour les réparations, dont deux anciens Ministes, Quentin Vlamynck et Patrick Jaffré. A 3h16 (heure française), après un peu plus de deux heures d’escale, Amélie a pu reprendre sa course. « Maintenant il y a plein de places à remonter, il faut rentrer dans un nouveau mode de course. Je vais m’arracher », a-t-elle assuré.

Marie Gendron va engager des réparations
Arrivée peu après Amélie Grassi à Las Palmas, Marie Gendron a accosté en déplorant une douleur au poignet. Elle a tout de suite consulté un médecin et le diagnostic a été rassurant. Marie a pris un coup et il n’y a pas de contre indication à ce qu’elle reparte en course. En revanche, il y a du travail sur son proto. Le carénage de quille est endommagé et le bateau se remplissait d’eau. Marie va sans doute devoir sortir son bateau de l’eau pour effectuer les réparations. Il va également falloir intervenir pour remplacer une pièce du tangon endommagée.