Kéni Piperol, 12ème Série au Marin : " Pour moi cette arrivée en Martinique clôture 4 années en Mini 6.50"
Keni Piperol, 12ème série, a franchi la ligne d'arrivée de la deuxième étape de la Mini-Transat La Boulangère ce lundi 18 novembre à 17h 25 min 58 secondes (heure de métropole) au Marin. Son temps de course est de 16 jours, 1 heure, 52 minutes et 58 secondes. Son temps de course cumulé sur les deux étapes est de 25 jours, 10 heures, 20 minutes et 58 secondes.
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De nombreux bateaux sont venus saluer Keni Piperol (956), jusqu’à la ligne d’arrivée mouillée au Marin en Martinique. Le Guadeloupéen à bord de son Vector 6.50 a terminé les derniers milles le séparant de l’île antillaise dans un léger flux de Sud/Sud-Est sous grand spi. Comme un clin d'oeil, un banc de dauphins était présent dans les eaux cristallines des Caraïbes pour lui souhaiter la bienvenue à la maison. Une demie-heure plus tard, c'est sous un tempo créole et un tonnerre d'applaudissements qu'il faisait son entrée dans la marina du Marin. Après une très belle 4ème place acquise en Proto il y a deux ans, le marin avait à coeur de faire mieux cette année en Série. Un peu déçu de son résultat sportif, Kéni s'est dit satisfait de ces quatre années d'expérience en Mini, riche d'enseignements et de rencontres.
« Il y a quelques minutes j’étais seul dans mon bateau, maintenant il y a énormément de monde autour de moi, ça fait bizarre mais ça fait aussi très plaisir de recevoir toute cette chaleur humaine. Ça prouve qu’il y a du monde qui suit et je suis super heureux de partager tout ça avec tout ce beau monde. Je suis très content d’être arrivé au Marin. Je suis un peu déçu de ma course mais très content d’être arrivé ! »
« Je pense avoir trop osé sur cette seconde étape. J’ai fait une erreur très bête dès le début en allant me mettre dans la mole au Nord, j’en ai payé les pots cassés. Je me suis refait un peu, ensuite j’ai retenté quelque chose qui n’a pas encore du tout marché. Mais je me suis dit ça passe ou ça casse et que si je ne tentais pas tout ça j’allais avoir des regrets à l’arrivée, là je n’en ai aucun. »
« C’est vrai que c’était une étape un peu musclée, on a beaucoup souffert, même à la fin avec le manque d’air. Mon Vector 6.50 a bien tenu le coup sur cette transat. Il y a eu des petits bobos mais ça c’est comme tout le monde, c’est normal, tous les bateaux on souffert. Je suis plutôt content de mon bateau. Par moment on tirait tellement fort sur les bateaux que j’étais obligé de lever le pied. Le bateau partait dans tous les sens, ça tapait, ça craquait… Les voiles on subit quelques petits accros aussi. C’est un bon bateau et je pense qu’il y a encore pas mal de développement à faire dessus et de réglages à trouver. »
« Pour moi cette arrivée en Martinique clôture 4 années en Mini 6.50. Je retiens surtout le soutien d’un tas de personnes, ma famille et mes sponsors qui sont devenus plus que des partenaires. Il y a plein de gens autour de moi et ça a été vraiment important sur mes projets. Je leur dis merci. Pour la suite je vais prendre le temps de réfléchir. J’espère un projet plus gros, je ne vais pas le cacher, idéalement du Class40. Pour l’instant ce n’est qu’un rêve mais il faut faire en sorte que ça devienne une réalité. »