L’université Ryerson ouvre un campus au Caire en Égypte
Certains étudiants doivent s’expatrier pour étudier dans l’université de leurs rêves. Pour d’autres, c’est plutôt l’université qui vient vers eux.
C’est ce que vient de faire l’université Reyrson en ouvrant un campus au Caire en Égypte « en partenariat avec l’organisme Universities of Canada in Egypt. », explique en entrevue avec Radio Canada International, Mohamed Lachemi, le président de cette université canadienne située en plein cœur de Toronto.
« Cette organisation égyptienne, les universités du Canada en Égypte, a été formée il y a deux ans, pour proposer des créneaux aux universités canadiennes afin d’offrir leurs programmes. », ajoute le président de l’université Ryerson
Les premiers cours du campus de la nouvelle ville administrative du Caire seront donnés à partir de septembre prochain.
« L’Égypte a un rôle important dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Elle constitue un pont pour les collaborations [universitaires, NDLR] entre le Canada et cette région.», Mohamed Lachemi, président de l’université Ryerson
« Les facultés de communication et de design ainsi que celle de génie seront les premières à offrir leurs programmes. », explique Mohamed Lachemi.
Il s’agit des programmes médias (production et sports) et mode pour la première faculté. Quant à la seconde, elle propose ses programmes en génie civil, électrique et mécanique.
Ils font partie de la centaine 100 de programmes universitaires offerts par cette université fondée en 1948 et qui compte plus de 45 000 étudiants.
Le président de l’université Ryerson explique que cette ouverture vers l’étranger est une bonne chose et rappelle que le Canada attire aussi beaucoup d’étudiants internationaux.
Cette ouverture n’est pas nécessairement due à la pandémie et aux difficultés qu’ont les étudiants à venir au Canada. Certains étudiants aiment aussi bénéficier de l’expérience canadienne tout en restant dans leur pays.
« Avec la pandémie de la COVID-19, les étudiants rencontrent des problèmes pour voyager et de plus en plus de restrictions sur l’obtention de visas. Mais il y a aussi ceux qui veulent une expérience canadienne et qui veulent rester en Égypte. », affirme Mohamed Lachemi.
Le président de l’université Ryerson souligne, en entrevue, que les diplômes délivrés en Égypte ne seront pas des diplômes au rabais, loin de là.
« Tous les programmes que nous offrons en Égypte sont soumis aux mêmes conditions de qualité que celles au Canada. Le recrutement des professeurs se fait aussi selon les mêmes critères que nous imposons ici. Nous exigeons aussi que 50% des professeurs aient déjà une expérience canadienne. Les étudiants reçoivent à la fin de leur cursus, un diplôme canadien. », affirme-t-il.
Il estime aussi que la réputation des universités canadiennes est due à leur ouverture sur la pratique et les besoins du monde du travail, au-delà de l’apprentissage théorique.