L'opposition mobilise pour une Présidentielle juste et transparente en 2019
La manifestation rassemblait des formations de l’opposition qui boycottent le dialogue politique lancé en novembre par le président Macky Sall sur l’organisation de ce scrutin, prévu en février 2019.
Les participants brandissaient des pancartes sur lesquelles ils réclamaient notamment leurs cartes d’électeurs.
Pendant la campagne pour les électins législatives du 30 juillet 2018, l’opposition avait accusé le pouvoir de délivrer de manière sélective les cartes d’identité biométriques nécessaires au vote, dont plusieurs centaines de milliers n’ont pu être fournies à temps.
Cette manifestation vise à « dire que nous ne sommes pas d’accord pour que l’organisation de l’élection présidentielle se fasse de façon partisane, clanique, et politicienne », a déclaré le député-maire socialiste Barthélémy Dias, proche du maire de Dakar, Khalifa Sall, également dissident de la majorité présidentielle, actuellement détenu et jugé pour détournement de fonds publics.
« Permettre aux opposants de se présenter »
« Le pouvoir doit diminuer la caution pour permettre aux opposants de participer aux élections présidentielles », a estimé Mamadou Kane, étudiant en anglais.
Le dialogue politique concerne les conditions de participation à l’élection présidentielle, mais aussi le financement des partis et le statut du chef de l’opposition.
Les discussions sur les candidatures ont notamment porté sur le montant de la caution et le nombre de parrainages requis pour se présenter.
Pour rappel, Macky Sall a été élu en 2012 avec le soutien de collectifs de l’opposition et de la société civile face à Abdoulaye Wade.
Jeune Afrique avec AFP