Extorsion de fonds, usurpation de fonction: M. Guèye et son petit ami écopent de six mois de prison avec...
L'étudiante M. Guèye en a pris aujourd'hui, pour son grade. La jeune fille de 24 ans a passé quelques jours de prison avec son petit ami, A. Mbengue pour la modique somme de 20 mille francs. Après une partie de jambes en l'air avec le sieur L. Ndiaye, le 28 juillet dernier, la demoiselle Guèye qui s'attendait à une rémunération, n'a rien reçu. Furieuse contre son partenaire, la résidente du quartier des Parcelles Assainies confisque sa carte d'identité et lui réclame 25 mille francs, faute de quoi, elle va le faire emprisonner.
Devant le refus de sa victime d'obtempérer, la prévenue passe à la vitesse supérieure et entraîne son petit ami, A. Mbengue dans son jeu. C'est ainsi que celui-ci, a contacté la partie civile en se présentant à lui comme un policier, avant de lui demander de donner les 25 mille francs exigés par sa dulcinée.
« Lorsque A. Mbengue m'a contacté, il m'a dit qu'il est un policier en service au Commissariat des Parcelles Assainies et on l'appelle « King ». C'est ainsi qu'il m'a dit que ma carte l'identité est avec lui, si je ne donne pas 25 mille francs à M. Guèye, il va m'emprisonner. La peur dans le ventre, je lui ai fait savoir que je n'avais avec moi que 20 mille francs. Lorsqu'on est tombés d'accord sur cette somme, j'ai envoyé l'argent directement sur le numéro de M. Guèye. Aussitôt, son petit ami m'a fixé un rendez-vous au Commissariat pour récupérer ma pièce d'identité. C'est une fois là-bas, que j'ai découvert qu'ils m'avaient dupé. Alors que je n'avais rien promis à M. Guèye au moment de coucher avec elle », a nié la partie civile.
Interpelée par le juge, la prévenue qui a versé de chaudes larmes à la barre, déclare qu'elle avait besoin de cet argent pour acheter des livres. « C'est une amie du nom d'Aicha qui m'avait mis en rapport avec L. Ndiaye. Avant de le rejoindre à Sacré-Cœur, il m'avait promis de m'offrir 25 mille francs pour que je puisse acheter des livres. Parce que, je préparais le concours de l'ENA. Raison pour laquelle, j'avais confisqué sa carte d'identité », a-t-elle laissé entendre.
« Je ne savais même pas ce qui opposait réellement la partie civile à ma petite amie. C'est cette dernière qui m'a demandé de me faire passer pour un policier. Et, j'ai agi sans réfléchir. Je n'ai rien gagné sur les 20 mille francs », a juré le prévenu.
La représentante du Ministère public a par ailleurs, requis l'application de la loi. Elle sera suivie par la défense qui a sollicité une application extrêmement bienveillante de loi. Pour Me Ousmane Thiam, sa cliente a compris avec ses quelques jours de prison, qu'elle ne devait pas gâcher sa réputation pour la modique somme de 20 mille francs. « Elle est étudiante, elle n'avait qu'à demander de l'argent à ses parents. Comme elle n'a jamais eu maille à partir avec la justice, je vous demande Monsieur le juge de faire preuve de compréhension à son endroit. Et, d'être indulgente avec elle », a demandé la robe noire.
Me Diallo qui a émis le même souhait a souligné que son client, A. Mbengue a été une victime.
Des plaidoiries qu'a suivies le juge, qui a condamné les prévenus à six mois d'emprisonnement avec sursis.
Kady FATY Leral
Devant le refus de sa victime d'obtempérer, la prévenue passe à la vitesse supérieure et entraîne son petit ami, A. Mbengue dans son jeu. C'est ainsi que celui-ci, a contacté la partie civile en se présentant à lui comme un policier, avant de lui demander de donner les 25 mille francs exigés par sa dulcinée.
« Lorsque A. Mbengue m'a contacté, il m'a dit qu'il est un policier en service au Commissariat des Parcelles Assainies et on l'appelle « King ». C'est ainsi qu'il m'a dit que ma carte l'identité est avec lui, si je ne donne pas 25 mille francs à M. Guèye, il va m'emprisonner. La peur dans le ventre, je lui ai fait savoir que je n'avais avec moi que 20 mille francs. Lorsqu'on est tombés d'accord sur cette somme, j'ai envoyé l'argent directement sur le numéro de M. Guèye. Aussitôt, son petit ami m'a fixé un rendez-vous au Commissariat pour récupérer ma pièce d'identité. C'est une fois là-bas, que j'ai découvert qu'ils m'avaient dupé. Alors que je n'avais rien promis à M. Guèye au moment de coucher avec elle », a nié la partie civile.
Interpelée par le juge, la prévenue qui a versé de chaudes larmes à la barre, déclare qu'elle avait besoin de cet argent pour acheter des livres. « C'est une amie du nom d'Aicha qui m'avait mis en rapport avec L. Ndiaye. Avant de le rejoindre à Sacré-Cœur, il m'avait promis de m'offrir 25 mille francs pour que je puisse acheter des livres. Parce que, je préparais le concours de l'ENA. Raison pour laquelle, j'avais confisqué sa carte d'identité », a-t-elle laissé entendre.
« Je ne savais même pas ce qui opposait réellement la partie civile à ma petite amie. C'est cette dernière qui m'a demandé de me faire passer pour un policier. Et, j'ai agi sans réfléchir. Je n'ai rien gagné sur les 20 mille francs », a juré le prévenu.
La représentante du Ministère public a par ailleurs, requis l'application de la loi. Elle sera suivie par la défense qui a sollicité une application extrêmement bienveillante de loi. Pour Me Ousmane Thiam, sa cliente a compris avec ses quelques jours de prison, qu'elle ne devait pas gâcher sa réputation pour la modique somme de 20 mille francs. « Elle est étudiante, elle n'avait qu'à demander de l'argent à ses parents. Comme elle n'a jamais eu maille à partir avec la justice, je vous demande Monsieur le juge de faire preuve de compréhension à son endroit. Et, d'être indulgente avec elle », a demandé la robe noire.
Me Diallo qui a émis le même souhait a souligné que son client, A. Mbengue a été une victime.
Des plaidoiries qu'a suivies le juge, qui a condamné les prévenus à six mois d'emprisonnement avec sursis.
Kady FATY Leral