Les élections américaines vues d’ici : le comité France-USA de Vichy (Allier) livre son ressenti
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Samedi 7 novembre, Joe Biden est devenu le nouveau président des États-Unis. À Vichy, les membres du comité France-Etats-Unis racontent comment ils ont vécu cette période électorale particulièrement tendue.
Le nom du nouveau président américain est tombé samedi 7 novembre. Le comité France-Etats-Unis, dont plusieurs membres ont la nationalité américaine, ont enfin pu souffler après une longue période de stress.
« C’était très intense et cela a commencé bien avant la campagne », raconte Florence Splingarb. La secrétaire de 58 ans a vécu aux États-Unis, en Californie puis en Floride, pendant 22 ans.
Revenue en France en décembre 2019, elle possède la double nationalité et a voté à distance. « La division entre deux tranches de la population est très marquée en Amérique. C’était encore plus tendu cette année qu’en 2016. Il est très difficile de faire dialoguer les deux parties », explique-t-elle.
Pour Bernard Frelastre, président du comité, « le nombre réduit de débats entre les deux candidats n’a pas arrangé la chose ».
La gestion de la crise sanitaire a été un facteur determinantCette division est en grande partie due aux sujets auxquels les Américains accordent de l’importance dans leur quotidien. « Je suis française, pour moi la santé par exemple est primordiale. Pour d’autres, ce sont les questions du travail, de l’avortement ou encore de l’accès aux armes à feu qui priment », détaille Florence Splingarb.
Selon elle, le contexte sanitaire a fait pencher la balance. « D’un point de vue économique, tout allait bien. Mais la gestion du Covid-19 par Donald Trump a été catastrophique. »
@KamalaHarris and I are sworn into office.
— Joe Biden (@JoeBiden) November 9, 2020Ces enjeux étaient au cœur du débat et avec son programme, « Joe Biden était le candidat du “New Deal vert”, de la santé et de l’éducation », exprime le président du comité.
Tout ce que Florence espère maintenant, « c’est que Donald Trump aura l’élégance de laisser tomber ses allégations de fraude électorale. »
Océane Jacques ; Photo Dominique Parat