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Jean-Paul Bonnefoy a fait le bonheur du RC Vichy (Allier) entre 1953 et 1968

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Au milieu de la ligne d’attaque du RC Vichy, Jean-Paul Bonnefoy brillait. Trois-quarts centre ou ailier, il n’était pas facile de le « jouer ». Elégant, à la passe soyeuse, il avait la capacité à rendre le jeu de ligne efficace. Ses courses, sa vision de placements, sa lecture des défenses faisaient de lui un joueur déterminant dans le XV vichyssois, tout en étant à la finition. Quelque peu taquin, Jean-Paul Bonnefoy raffolait « commenter » avec politesse des décisions arbitrales, le comportement d’un adversaire... C’était tout Jean-Paul

Gachassin lui en a fait voir sur le terrainPendant 15 ans, il a sillonné les terrains de France et de Navarre se frottant à différentes formes de jeu. « J’ai joué partout sauf à Toulon, au stade Mayol, se souvient-il. Je n’en ai pas de regrets. C’est un club qui était venu me chercher mais j’ai décliné l’offre. La mentalité ne me convenait pas. »Au RC Vichy, il avait su faire sa place. « Par le passé, c’était un club où les Catalans étaient une priorité. J’ai joué aux côtés de Jean Carrère, qui par la suite, a été maire d’Argelès-sur-Mer. Et puis, il y a eu Dufau, Faure, Szmirka, Moussier, Ligier, Sureda, Delpy pour ne citer qu’eux. On présentait de belles équipes. »Jadis, les Vichyssois disputaient le championnat de France de 1e division. Les rencontres épiques ne manquaient pas. « Le joueur qui m’a le plus embêté a été l’international lourdais Jean Gachassin. Il était pratiquement insaisissable. « Peter Pan », c’était son surnom. C’est Roger Couderc, le commentateur de l’ORTF qui l’appelait ainsi lors des retransmissions des matchs du tournoi des 5 Nations. Il faisait partie de l’équipe du grand Lourdes. Les frères Jean (Monsieur Rugby, Ndlr) et Maurice Prat en étaient les leaders. Le jeu que les Pyrénées était beau. »

Partir pour jouer le samedi matin pour rentrer dans la nuit de dimanche à lundi

Tous les 15 jours, Jean-Paul Bonnefoy était, avec le RCV, en déplacement. « C’était une tout autre histoire, se souvient-il. Les autoroutes n’existaient pas. On partait le samedi matin, pour rentrer dans la nuit de dimanche à lundi dès fois c’était 4 heures. Et à 7 heures, il fallait se lever pour aller it de dimantravailler. Maintenant, les déplacements, c’est du luxe. »

Si les dates le fuit, les souvenirs n’en restent pas moins graver dans sa mémoire. Un huitième de finale du championnat de France, à Chambéry, gagné face à Mazamet où évoluait le capitaine de l’équipe de France Lucien Mias, dit « Docteur Pack » ou encore une victoire face à Lourdes, le champion de France, à Toulouse. Côté anecdotes, celle qui lui a fait le plus rire a été l’oubli d’un Vichyssois devant le siège. « On était dans le bus et j’occupais une place du fond. Loin de Vichy, je me suis retourné machinalement et j’ai dit au reste de l’équipe « Venez-voir. Dans une voiture, il y a un mec qui fait de grands signes et il ressemble comme deux gouttes d’eau à Luzaraga, notre coéquipier. On s’est aperçu que c’était lui. On l’avait laissé au départ du bus », se rappelle-t-il. Comme les troisièmes mi-temps chez « Berstein », au champ de foire devenu place Jean-Epinat.Ancien international cadet, junior et militaire, Jean-Paul Bonnefoy revient accompagné de temps à autre, au stade Louis-Darragon, humé le terrain de ses exploits et de se rappeler des souvenirs impérissables.

BIOGRAPHIE

Jean-Paul Bonnefoy. Né le 15 septembre 1935, à Cusset. Marié avec Catherine. Deux enfants : Dorothée et Rémi. Retraité. Ancien kinésithérapeuteM. Clubs : RC Vichy (1953-1968), La Charité (1968-1969), Saint-Pourçain (1969-1971). Équipe de France cadets, juniors, militaires.

 

Michel Prémoselli

Photo : Victoria Pulido




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