Une clientèle prestigieuse dans la station
Le Mont-Dore. UNE CLIENTELE PRESTIGIEUSE DANS LA STATION. La station thermale dont l'existence remonte à l'époque des romains, a connu, outre un essor considérable, de nombreux curistes célèbres venus profiter des bienfaits des eaux thermales. Parmi eux, la marquise de Sévigné, le marquis de Mirabeau, George Sand, Alfred de Musset ou encore Honoré de Balzac, Anatole France, Marcel Proust, Georges Clemenceau et le maréchal Jean de Lattre de Tassigny.
George Sand suivit une dizaine de curesD'autres illustres curistes comptent alors parmi la clientèle comme Marie de Hohenzollern-Sigmaringen, mère du roi des Belges Albert 1 er ou encore Marie de Saxe-Cobourg-Gotha, reine de Roumanie. Mais pas seulement, deux princesses de sang royal français ont séjourné au Mont-Dore. La duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette ainsi que la duchesse de Berry, belle-fille du roi Charles X.
George Sand y suivit quant à elle, une dizaine de cures à la fin de sa vie. D'ailleurs cette dernière a écrit un de ses romans « Jean des Roches » dont le sujet est la station thermale. De son côté, Anatole France publia « Jocaste », l'action se situant également dans la commune et ses environs.
Le Palace Sarciron, qui abrite aujourd'hui des appartements privés, est l'un des derniers témoins de l'époque florissante du thermalisme montdorien.
Plus de 200 employés y travaillaientŒuvre de l'architecte clermontois Louis Jarrier, il a ouvert ses portes en juin 1907 et a été fréquenté par le gotha européen, des artistes, des princes d'Asie, ainsi que de grandes familles d'industriels et de banquiers. Proposant alors 300 chambres et suites, plus de 200 employés y travaillaient. Un palace qui fut longtemps considéré comme l'un des cinq plus grands palaces de France jusqu'à sa fermeture en 1953.