Trois étudiants de Tulle (Corrèze) souhaitent aller au Vietnam pour rendre l'eau potable dans des villages
Ils s’appellent Enzo Bolusset, Martin Menvielle et Virgil Kouch. Ils sont en deuxième année de DUT Hygiène, sécurité, environnement à l’IUT de Tulle et ont un gros projet : récolter des fonds et faire de la recherche technique.
A l'initiative, un projet tutoréAlors dit comme ça, ça veut tout et rien dire. Quand on creuse un peu, on se rend compte que c’est plus complexe. Depuis le début d’année, les trois étudiants ont repris le projet tutoré entrepris par deux de leurs camarades l’an passé.
— Solidarité Vietnam (@HumaniVietnam_) November 3, 2020En lien avec l’association Devosyon, ils planchent sur un projet de potabilisation de l’eau dans les villages de la région de Kontum Pleiku, au nord du Vietnam.
Si la situation sanitaire le permet, ils pourraient s’envoler pour le Vietnan du 29 mars au 11 juin, pour "remplacer" leur stage.
Mais avant de penser à prendre l’avion, il faut arriver à lever des fonds. "Avec le confinement, tout a été stoppé : trouver des fonds, mais aussi notre recherche technique", explique Martin Menvielle. A distance, difficile de se coordonner et de travailler sans matériel.
Recherche de fonds pour l'achat d'une machine techniquePendant ce confinement, les trois tullistes vont repartir à la recherche d’argent. "On a pour projet de racheter une machine créée par une entreprise américaine, détaille-t-il. Lorsqu’on l’aura, la filière GIM (Génie industriel et maintenance) tentera de la reproduire tout en l’adaptant aux eaux du Vietnam." Les fonds récoltés permettront également de payer les billets d'avion.
Leur travail est davantage d’un point de vue physique : "On travaille sur le traitement des bactéries et des impuretés, quelle que soit leur taille." Pour la technique, ce sont leurs camarades de GIM qui vont s'en charger.
Dispense de gestes de premiers secoursS’ils peuvent aller sur place, les trois étudiants, dont l’un est pompier, souhaitent également dispenser des gestes de premiers secours. "Les populations ont un souci avec l’hygiène", glisse Martin Menvielle.
Vous pouvez les contacter sur Facebook, Twitter, par mail (projetvietnamtulle@gmail.com) ou par téléphone (06.51.10.49.30)
Maryne Le Goff