L1: Nantes séduisant mais muselé face à Metz
Le FC Nantes s'est montré séduisant mais s'est contenté d'un nul 1-1 face à une équipe de Metz diminuée par les blessures mais repartie en préservant sa série d'invincibilité avec un 8e match consécutif sans défaite, dimanche en Ligue 1.
Après leur victoire à Lorient (2-0), les Nantais, toujours 14e avec seulement 12 points, n'ont pas réussi à poursuivre sur leur lancée ce week-end lors de 11e journée et devront compter sur un délicat match en retard mercredi à Lens pour tenter de s'extirper enfin du bas du tableau.
Les hommes de Christian Gourcuff ont pourant réalisé une première période séduisante collectivement, avec des mouvements bien amorcés, des redoublements de passes et des décalages, en s'appuyant sur un Ludovic Blas disponible et clairvoyant.
Mais en dépit de leur domination, ils n'ont trouvé qu'une seule fois le chemin des filets: sur son côté droit, Sébastien Corchia a réalisé un travail de toute beauté pour une remise en retrait tout aussi parfaite à destination de Randal Kolo Muani, dont la reprise du gauche a fusillé Alexandre Oukidja (1-0, 29e).
- Metz a passé son temps à défendre -
Les autres occasions n'ont pas été nombreuses: un tir de Blas (10e), une frappe de Kolo Muani à la conclusion d'un mouvement en une touche de balle (13e) et un numéro d'artiste dans la surface de réparation de Blas, avec contrôle de la poitrine, sombrero et reprise de volée contrée par Oukidja (34e).
En face, les Messins, déjà affaiblis, ont vu sortir sur blessures Vincent Pajot et Habib Maïga dès la 25e minute et ont surtout passé leur temps à défendre, du moins jusqu'à une main involontaire du défenseur nantais Fabio dans sa surface. Après avoir eu recours à l'arbitrage vidéo (VAR), l'arbitre Benoît Millot sifflé un penalty, transformé par Aaron Leya Iseka avec l'aide de la base du poteau (1-1, 45e+4).
Si les Nantais ont continué à confisquer le ballon en seconde période, ils ont perdu de leur superbe, à l'image d'un Blas devenu beaucoup plus discret et d'un Kolo Muani certainement usé par ses courses dans le vide.
Et finalement, les occasions les plus franches ont été messines. Par deux fois, le portier Alban Lafont a sauvé les Canaris: sur une frappe croisée de Gueye avec une main ferme et sur une reprise à bout pourtant de Maziz (71e), empêchant Metz (9e, 16 pts) de s'inviter dans le haut du tableau de L1.