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Deux infirmières de l'unité Covid du centre hospitalier de Tulle (Corrèze) racontent

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Charlotte, gants, surblouse, lunettes… Protégées de la tête aux pieds, Gaëlle et Pauline passent de chambre en chambre, en ce début d’après-midi, pour distribuer les médicaments, vérifier les constantes.

Rapides et concentrées. Souriantes aussi, blagueuses aussi dès qu’une seconde de pause s’offre à elles. « Ça va qu’on est une bonne équipe, glisse Gaëlle. On rigole, on s’entraide. Sinon, on serait en dépression. »

"Au début, on s'en est pris plein la figure"

Depuis le mois de mars, les infirmières du service de médecine, qui accueille les unités Covid, sont sur le pont. « Les premiers temps, on s’en est pris plein la figure », se souviennent-elles. En un dimanche après-midi, il avait fallu déménager le service « et à 18 heures, on recevait la première suspicion. Et Brive n’était pas prêt. Et il y a eu le cluster parmi les personnels… Ç’a été vraiment compliqué. »Service COVID centre hospitalier de Tulle, pour la saison ll l'hôpital a reçu le matériel nécessaire pour protéger le personnel soignant, blouses, gants, gel, lunettes, gestes barrières, une nouvelle organisation pour la pharmacie.

"Aujourd'hui, c'est plus fluide"

La première vague passée, « on n’a jamais arrêté d’avoir en charge des malades du Covid, il y a toujours eu au minimum trois lits », poursuivent-elles. « On est plus formés, plus prêtes. Au niveau de l’organisation, c’est mieux calé. On connaît les protocoles à suivre, on gère. Même l’habillage, le déshabillage, les gestes barrières, on est rôdées. C’est plus fluide. »

Aujourd'hui, c’est plus simple de se relancer, c’est une continuité

Les visites aussi ont été supprimées, avec le lot de tensions et d’incompréhensions qui les gâchaient parfois. « C’est plus facile de ne pas avoir à faire la police en prime. Là, c’est plus calme. »

La guérison comme récompense

Les heures supplémentaires et la fatigue s’accumulent en même temps que les jours de repos sont supprimés. La peur ? « On a les mêmes risques qu’ailleurs, au supermarché par exemple, mais ici au moins, on est protégées », relativisent-elles.

L’élan de sympathie qui les a portées pendant les heures les plus longues du printemps, elles l’apprécient encore. « On a été des héros pendant 2 mois, maintenant c’est le retour à la vie normale, ironisent-elles sans fausse modestie.

Voir repartir les patients en bonne santé, leurs remerciements et ceux des familles, ça vaut dix personnes au balcon ou des viennoiseries en cadeau.

Fières malgré leur modestie, elles restent mobilisées jusqu'au bout de la fatigue pour vaincre l'épidémie. « Aujourd’hui, il faut que les gens se rendent compte que ce n’est pas qu’une petite grippe. Et c’est en respectant les gestes barrières qu’on arrêtera tout ça. »

Blandine Hutin-Mercier




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