« Moi ça va à peu près, mais j’ai des copines qui sont vraiment tristounes au fond d’elles », confie Fatima, enseignante. En haut de la si commerçante rue de Béthune, à Lille, ce dimanche midi, le ciel a les couleurs d’un vieil épisode de Derrick et il n’y a pas âme qui vive. « C’est sinistre. En ce moment, je préfère la semaine, car je bosse, au week-en...