Face au Racing, l’histoire s’est encore répétée pour l’ASM

L‘histoire a bégayé dimanche pour l’ASM. Cela devient inquiétant et cela a d’ailleurs incité le capitaine Camille Lopez a tiré la sonnette d’alarme.

Les mêmes maux ou presque que les semaines précédentes lors des défaites contre Montpellier, le Munster ou Toulon ont eu les mêmes conséquences face au Racing au Michelin. Deux chiffres expliquent en grande partie la défaite : sept pénalités sur un total de onze et deux bras cassés concédés en mêlées fermées et cinq ballons égarés en touche sur des lancers d’Etienne Fourcade. Impossible ou presque de penser gagner un match dans ces conditions surtout face à un adversaire comme le Racing.La mêlée clermontoise a été en souffrance face au Racing 92.

La mêlée : des excuses conjoncturelles

Cibler des défaillances individuelles  comme Mourad Slimani sanctionné dimanche d’un nouveau carton jaune pour expliquer le nouveau naufrage de la mêlée clermontoise notamment en seconde période serait à la fois injuste et incomplet.  D’abord, depuis deux matchs l’ASM aligne des attelages expérimentaux en deuxième ligne.

Même si l’ASM a récupéré dimanche Timani et Van Tonder, il manquait encore à l’appel Falgoux, Ojovan, Jedresiak, Pélissié, Vahaamahina, Iturria. Cela fait beaucoup. Beaucoup trop de titulaires absents. Auquel est venue s’ajouter la sortie de Lee à la mi-temps. Clermont manque clairement de puissance en ce moment.

Cet automne, lorsqu’elle avait ses meilleures armes, la mêlée de Clermont ne connaissait pas ses difficultés même s’il n’a pas affronté les plus grosses écuries durant cette période.

La touche : le problème est plus ancien

Les problèmes en touche sont antérieurs à la cascade de blessés qui affecte le pack clermontois. A Castres déjà, des soucis étaient apparus. Contre Montpellier, ensuite cela avait été encore plus criant avec quatre ballons égarés sur ses lancers dans les vingt-deux dont trois sur des pénaltouches, à des moments cruciaux. Là aussi, il serait trop facile de faire porter le chapeau au seul lanceur, Etienne Fourcade en l’occurrence dimanche pour expliquer la faillite dans ce domaine. La précision de ses lancers n’a pas paru en cause.

Des lancers trop prévisibles et que le Racing, comme Montpellier, semblait avoir parfaitement décrypté. Par ailleurs Clermont a changé de capitaines de touche lors des trois dernières rencontres ce qui n’a rien arrangé non plus. 

 

Didier Cros