Vaccination contre le Covid-19 : le président du Conseil départemental de la Corrèze veut impliquer les collectivités locales
Comme Jean Rottner, président de la région Grand-Est, Pascal Coste, président du Conseil départemental de la Corrèze, demande au gouvernement d’impliquer les collectivités locales dans la vaccination de la population.
— Pascal Coste (@PascalCOSTE) January 4, 2021
Une stratégie vaccinale jugée « bureaucratique »
Alors que la campagne de vaccination contre le Covid-19 va commencer cette semaine en Corrèze pour les résidents d’Ehpad et les soignants de plus de 50 ans, le président du Conseil départemental critique la stratégie du gouvernement.
« Cette stratégie suit un modèle bureaucratique, à l’image de ce qui s’est passé pour les masques et les tests. Pour la vaccination, il a fallu attendre quinze jours pour avoir un congélateur agréé (N.D.L.R., capable de conserver à - 80 °C le vaccin). Et on attend toujours les 5.000 doses pour les Ehpad. Et pourquoi ne pas prévoir de vacciner toute la communauté des soignants en même temps ? »
La proposition d'une coordination départementaleSi Pascal Coste fait confiance au centre hospitalier de Brive pour distribuer les vaccins aux 57 Ehpad de la Corrèze, il souhaite, pour la suite de la campagne destinée au reste de la population, « une coordination départementale : elle est nécessaire pour massifier le flux et ainsi monter en puissance. »
Le Département se dit prêt, « car on a l’expérience d’avril dernier où on a réalisé une campagne de tests PCR pour 5.000 résidents et professionnels des établissements sociaux et médico-sociaux. On a également été capable d’organiser des tests sur les marchés, sur les lieux touristiques. »
On peut gérer des centres de vaccination avec les ville de Brive, Tulle et Ussel et nos partenaires médecins.
Le souhait de la transparence du nombre de vaccinsMais en cas d’organisation départementale, Pascal Coste demande « l’assurance d’une transparence du gouvernement sur le nombre de doses que la Corrèze aura.»
« Sachant que jusqu’en juin, il est prévu 14 millions de doses en France, soit 20 % de la population, l’organisation n’est pas le même si on vaccine 20 % des Corréziens ou seulement 5 %, dans le cas où le gouvernement distribue plus de vaccins dans les zones rouges du territoire. »
Christine Moutte