Confinement : quelle est la situation dans le reste du monde ?
Décidément ce début d'année est mouvementée outre-Manche. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé la mise en place d'un nouveau confinement en Grande-Bretagne à partir du mardi 5 janvier.
La situation en EuropeLe Pays de Galles et l'Irlande du Nord avaient déjà pris les devants, dès le 20 décembre pour les Gallois et juste après Noël pour les Nord-Irlandais. L’Écosse avait, elle, annoncé un confinement total dès le lundi 4 janvier et pour tout le mois, les écoles sont fermées.
Chez nos autres voisins européens, la Belgique et la Grèce l'ont entamé très tôt, le 2 et le 3 novembre 2020. En Grèce il est prolongé jusqu'au 10 janvier au moins. Les Pays-Bas et l'Allemagne ont également annoncé de nouvelles mesures de confinement avant les fêtes, le 15 et le 16 décembre 2020. En Allemagne, elles pourraient se poursuivre jusqu'au 31 janvier.
L'Autriche et la Pologne avaient également anticipé une remontée des cas après les rassemblements familiaux de Noël et cherchaient vraisemblablement à éviter une propagation encore plus importante avec le réveillon du Nouvel An, les deux pays se sont reconfinés le 26 et le 28 décembre.
L'Italie quant à elle se prépare à sortir le 6 janvier d'un confinement qu'elle avait entamé le 23 décembre dernier. Le pays qui devait ouvrir ses stations de ski a toutefois renoncé au vu de la situation sanitaire et le retour des lycéens en classe a été décalé d'une semaine.
Dans le reste du mondeEn Asie aussi, l'épidémie ne perd pas de terrain : la gouverneure de Tokyo a demandé au gouvernement de déclarer à nouveau l'état d'urgence, alors que la capitale a battu son record de contaminations entre Noël et le Nouvel An. Une demande que le premier ministre japonais envisage sérieusement.
La limitation des rassemblements privés à quatre personnes en vigueur à Séoul a été étendue à l’ensemble de la Corée du Sud et prolongée alors qu'elle devait s'achever le 3 janvier.
En Afrique, le Zimbabwe a lui aussi ordonné, le 2 janvier, un nouveau confinement national, avec entrée en vigueur immédiate.
Une situation délicateL’université d’Oxford a mis en place un projet de surveillance, le Oxford COVID-19 Government Response Tracker, qui compile les dispositions prises par chaque gouvernement pour lutter contre la pandémie et établit un taux de fermeté des mesures mises en place. On peut ainsi constater que le Venezuela, la Lituanie, le Maroc, la Turquie ou encore la Jordanie et la Géorgie font aussi partie des pays où les restrictions sont les plus fortes.
L'université d'Oxford a par ailleurs développé un indice du risque d’ouverture qui mesure le risque auquel un pays est confronté en adoptant une position politique que l'on peut qualifier d'ouverte (c’est-à-dire qui n’inclut pas de mesures pour contenir le virus). Force est de constater que le chemin est encore long, même si l'Asie semble mieux armée aujourd'hui pour assouplir ces restrictions.
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Julien Jégo
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