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Январь
2021

Tous les parents n'ont pas remis leur enfant à l'école après les vacances de Noël

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Trois élèves français sur mille étaient positifs au Covid-19 avant les vacances de Noël. C’est le chiffre lancé par le ministre Jean-Michel Blanquer à la veille de la rentrée de janvier, sur le plateau de BFM-TV.

Ce taux de contamination, très rassurant, fait bondir Elisa Zeno, ingénieure et mère de famille : « Ce chiffre n’est même pas cohérent avec les données de Santé publique France. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, 100.000 lycéens ont été testés, on a 5.000 lycéens positifs. 5 %, c’est un taux d’incidence phénoménale ».

Porte-parole du collectif École et familles oubliées, Elisa Zeno milite depuis septembre pour « un renforcement du protocole sanitaire dans les établissements scolaires » : « il n’y a eu aucun moyen déployé par le gouvernement. La seule mesure, c’est le port du masque, qui est nécessaire, mais insuffisante. Et c’est la seule mesure qui ne coûtait rien à l’État ! ».

Delphine, mère d’élèves de 5 et 10 ans et qui vit dans les Yvelines, a décidé de les garder à la maison ce lundi :

« Je ne peux pas tous les jours arbitrer entre l’école et la santé de mes enfants, il y a de quoi devenir dingue ! ».

Pour ces parents, très informés, y compris sur les stratégies développées à l’étranger, l’Éducation nationale aurait dû évaluer l’impact « du brassage des fêtes de Noël » et l’inconnu que constitue la nouvelle variante du virus, très contagieuse, venue du Royaume-Uni, avant de rouvrir les grilles.

Les gestes barrières sont-ils vraiment respectés ?

Face à ces incertitudes, le « protocole renforcé » vanté par Jean-Michel Blanquer est très relatif pour Delphine : « depuis septembre, ce protocole marque un recul par rapport aux mesures qui avaient été prises au mois de mai. Il n’y a plus aucune distanciation ».

Quant au respect des gestes barrières brandi par l’administration, ce ne serait pas un obstacle dressé face au virus plus étanche que la ligne Maginot, selon Olivier Lelarge, professeur de lycée à Montargis (Loiret) :

« Nos élèves sont des adolescents, qui se sentent invulnérables avec une inclinaison à la transgression des règles, il faut être derrière eux constamment sur le lavage des mains ou le port des masques ».

Cosecrétaire du SNES-FSU académique (Orléans-Tours), Olivier Lelarge loue le fonctionnement en mode dit « hybride », c’est-à-dire par demi-classes et demi-semaines.

La tentation de la déscolarisation

Les collégiens ont (généralement) repris en classes pleines depuis lundi, tandis que la majorité des lycéens resteront en demi-groupe jusqu’au 20 janvier. Pour Olivier Lelarge : « Ce système offre à la fois plus de sécurité sanitaire et est plébiscité autant par les enseignants que par nos élèves au niveau pédagogique ».

« Avoir d’autres moyens en terme des réductions d’effectifs exige des investissements de l’État. Nous sommes très attachés à la scolarité. Le Gouvernement n’a que deux options : écoles ouvertes sans mesures adaptées ou écoles fermées. Nous voulons des écoles ouvertes dans la sécurité »

La porte-parole du collectif Ecole et familles oubliées ne cache pas que certains membres parmi les plus inquiets « sont passés à l’instruction à domicile mais sont déchirés ». Delphine; elle, tergiverse : « j’ai envisagé de déscolariser mes enfants en novembre. Ils sont revenus mais le sujet reste sur la table».

Des purificateurs d'air réclamés et parfois installés 

 Le collectif École et familles oubliées réclame un protocole sanitaire comprenant un dépistage massif à l’école ou une aération beaucoup plus fréquente des salles. « Et l’acquisition de purificateurs d’air là où on ne peut pas ouvrir les fenêtres », complète Elisa Zeno.

Vœu exaucé à la cité scolaire Jeanne- d’Arc de Clermont-Ferrand, du moins pour le self et pour une salle de conférence : « Le conseil régional a répondu à notre demande de financement. Nous avons reçu 11 purificateurs ce lundi », se félicite l’intendant Hamid Ettahfi.

Lycée de Mauriac, test purificateurs d'air, conseil vie lycéenne,

« Les agents sont énormément sollicités par la désinfection mais ils font face », souligne de son côté Katia Imbaud, intendante du lycée Paul-Constans de Montluçon (Allier).

Pour Katia Imbaud, le protocole permet de répondre aux exigences sanitaires : « au service restauration, des créneaux horaires sont affectés à chaque classe, le service commence à 11h30 et termine à 13h30. Les élèves sont deux par table en diagonale. Le lavage des mains est obligatoire avant de manger ainsi que la désinfection au gel avant de prendre les plateaux», retrace l'intendante montluçonaise. 

Son collègue Hamid Ettahfi est fier de pouvoir toujours « accueillir tous les demi-pensionnaires et les internes, à tour de rôle. Nous arrivons à espacer les élèves, du moins tant que nous sommes en semi-effectif ».

Si elle s'est résolue à remettre ses bambins en maternelle et en élémentaire, Delphine reste « hyper angoissée» :« J’attends le conseil de défense de jeudi. Le temps qu’on se donne de la décision, il y a des contaminations qui galopent». 

Julien Rapegno




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