Simon Gillham, président du CAB sur la suite de la coupe d'Europe : "Ne pas mettre en péril notre club"
Dimanche soir, quelques minutes après la défaite 51-21 du CAB au Stade Français, James Coughlan avait évoqué la situation sanitaire qui entoure la coupe d'Europe et son avenir après que plusieurs joueurs de Bayonne ont été touchés par la variante du Covid-19 suite à une rencontre en Angleterre.
" Que les médecins aient le même discours partout "" On est testés toutes les semaines, on reste le maximum possible dans notre bulle sanitaire, on ne se mélange pas avec le reste de la population. Par contre, les règles en France ne sont pas les mêmes qu'en Angleterre. Il faut trouver un moyen pour que les médecins aient le même discours partout " avait indiqué l'entraîneur de la défense.
Pour rappel, l'EPCR impose, jusqu'à présent, des tests PCR à 6 jours d'une rencontre, contre 3 en Top 14. Ce qui avait valu des sorties médiatiques au président de l'Aviron, Philippe Tayeb, qui avait menacé de ne plus jouer, comme l'avait fait Toulon, lors de la dernière journée.
" Avoir des assurances claires "Avant de participer à la réunion ce mardi, à 19 heures, Simon Gillham a accepté de donner son positionnement et celui du CAB face à cette situation. " Touchons du bois mais pour le moment, nous avons été épargnés au club. Notre position est très simple : nous ne ferons rien qui pourrait mettre en péril le club et ainsi casser notre bulle sanitaire ", indique le président corrézien.
Faut-il comprendre que Brive pourrait aller jusqu'à boycotter ses deux dernières rencontres programmées face à Zebre Rugby en Italie et contre Leicester, à Brive ? Clairement non.
Simon Gillham sera présent, avec les autres présidents de club, pour la réunion qui se tient ce mardi soir
" On demande simplement à bénéficier des mêmes précautions sanitaires que celles qu'on nous impose en Top 14. S'il faut jouer, nous jouerons, mais nous avons besoin d'assurances claires ".
Les réponses à ces questions devraient tomber ce mardi soir ou mercredi matin mais l'EPCR semble prête à revoir son système de tests PCR pour garantir la sécurité de tous.
Benjamin Pommier avec Pascal Goumy