“Tout ce qu'on espère de 2021”, L'édito de Jean-Marc Lalanne
La joie, d’habitude si banalement ritualisée, d’entrer dans une année nouvelle, a été particulièrement vive cette année. Même si sa célébration s’est vue bornée de toutes sortes d’interdits. Mais cette joie vive avait, il faut bien le dire, pour principal moteur un empressement inédit à quitter l’année qui s’achevait. “Bon vent 2020”, voire “Fuck you 2020” et autres variantes se déversaient par tombereaux sur les réseaux sociaux tandis que 2021 commençait.
Mais 2021 a-t-elle vraiment commencé ? La rupture n’a jusque-là été que calendaire. Et il est à craindre que 2021 (ou en tout cas tous les espoirs de résilience et de reset général qu’on y projette et dont cette date est devenue le nom) se fasse attendre encore un peu. Ce n’est pas le terrible retard à l’allumage dans la mise en place par les pouvoirs publics de vaccinations massives qui pourrait nous rassurer. Pour l’instant, 2021 semble encore quelque peu embourbée en 2020.
Pour preuve, dès le premier jour de l’année, Gabriel Attal a douché tout espoir de voir les établissements culturels rouvrir