Le best of des plus incroyables phrases de Donald Trump
Le 20 janvier à 12h01, Donald Trump quittera la présidence des Etats-Unis. Beaucoup pousseront un ouf de soulagement tandis que d'autres regretteront ses saillies verbales et autres approximations.
ClimatosceptiqueÀ propos de l’ouragan Florence, qui a fait des dizaines de morts en 2018 : « L’un des plus humides qu’on ait jamais vu du point de vue de l’eau ». Sur les incendies qui ont provoqué la mort de 35 personnes dans trois États, à l’été 2020 : « Ça finira par se refroidir. »
Pourquoi pas de l’eau de Javel ?Contre le coronavirus : « Et si on s’injectait du désinfectant en intraveineuse ? » a suggéré le président Trump en avril dernier. « Le désinfectant neutralise ce virus en une minute. Est-ce qu’on pourrait faire quelque chose comme une injection à l’intérieur, comme un nettoyage. ». Pour Donald Trump également : « Le bruit des éoliennes donne le cancer ».
"Légers" anachronismesÀ propos de la pandémie de coronavirus : « La chose qui s’en rapproche le plus, c’est la grande pandémie de 1917. C’était terrible de perdre de 50 à 100 millions de gens, et cela a probablement mis fin à la Seconde Guerre mondiale (Sic). » Le 4 juillet 2019, lors de la fête de l’Indépendance, Donald Trump a loué la manière dont l’armée continentale « s’était emparée des aéroports » pendant la guerre d’Indépendance (1775-1783). n
Macron Premier ministreEn octobre dernier, sur le retrait des États-Unis de l’accord pour le climat de Paris : « Vous savez ce que j’ai également arrêté ? L’accord sur l’environnement de Paris. J’aime beaucoup le Premier ministre Macron mais je lui ai demandé comment l’accord avançait, ils n’y arrivent pas vraiment ».
La Nami... quoi?Le président a également peiné à nommer, en 2017, la Namibie, qu’il a appelée Nambia au lieu de Namibia en anglais et confondu, en 2019, l’actuel guide suprême de l’Iran, Ali Khamenei avec l’ayatollah Khomeini, mort en 1989.
Macho manLa liste est longue de ses élégances. De « Elle a l’air vraiment en forme » sous-entendu « pour son âge » à propos de Brigitte Macron (2017) et, pendant la campagne de 2016, « Regardez cette gueule ! Y a quelqu’un qui voterait pour ça ? » sur Carly Fiorina sa rivale à la Primaire en passant par « Si Hillary Clinton ne peut pas satisfaire son mari, comment peut-elle penser satisfaire l’Amérique ? ».
Sophie Leclanché
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