La réouverture complète de la rue François-Mitterrand à Thiers (Puy-de-Dôme) attendue pour la fin mars

Les travaux de consolidation se poursuivent sur l’immeuble sinistré de la rue François-Mitterrand, à Thiers (Puy-de-Dôme). La réouverture sur deux voies est espérée pour la fin mars.

L’une des principales artères de la ville haute était, jeudi matin, totalement impraticable.

Comme un écho à la situation vécue, voilà près d’un an jour pour jour, le 29 février 2020, lorsque l’immeuble inhabité du 5 rue François-Mitterrand, en centre-ville de Thiers, avait été ravagé par un incendie, aboutissant à la fermeture totale de l’artère durant plusieurs semaines, le temps de lancer les travaux de sécurisation, de démolition et de construction.

Et jeudi, il était bien à nouveau question de consolidation, avec la venue d’une imposante grue sur le site. Objet de la manœuvre : faire passer dans le bâtiment de nouveaux éléments de sécurisation et de confortement intérieurs. Un préalable indispensable avant de pouvoir envisager la réouverture de la rue, sur deux voies. Une ouverture, initialement prévue pour la fin du mois de février, qui devrait finalement s’opérer avec un mois de retard, suite au retard dans la livraison des prochains éléments de confortement. « Il y a actuellement, au niveau mondial, des problèmes de fourniture en acier, une véritable pénurie. Ce qui entraîne un allongement des délais pour fabriquer les pièces », explique David Derossis, 4e adjoint au maire, en charge de l’urbanisme et de la transition écologique.

Une nouvelle fois, la rue devrait être fermée vers le 15 mars afin d’opérer cette livraison mais également « pour permettre le passage des entreprises afin de retirer les confortements en bois », poursuit l’adjoint au maire qui estime à environ une dizaine de jours le temps nécessaire, enfin, avant la pleine réouverture de la rue François-Mitterrand.

Viendra ensuite un temps beaucoup plus long des travaux de reconstruction, derrière les façades conservées. « Nous avons travaillé avec les propriétaires de l’immeuble, afin de les amener à réfléchir à reconstruire quelque chose », ajoute David Derossis. Un projet « de logements qualitatifs », qui intégrera les façades, « classées et qui participent à l’alignement urbain » et qui devrait permettre de proposer des logements neufs en plein centre-ville, « une typologie que nous n’avons pas actuellement », estime le 4e adjoint. 

François Jaulhacfrancois.jaulhac@centrefrance.com