Carte scolaire en Creuse : après leur rencontre avec la préfète et le député, les maires gardent espoir

Ce lundi 22 mars, lors d’une rencontre avec la préfète, puis le député Jean-Baptiste Moreau, une délégation des maires de la Creuse a martelé des exigences concernant la carte scolaire. Ils n’ont obtenu que peu de réponses, mais leur espoir demeure.

Pour les élus, parents d’élèves et syndicats, l’objectif reste le même : limiter le nombre de fermetures de classe, et annuler le CDEN (Conseil départemental de l’Éducation nationale) qui doit logiquement se tenir ce mardi 23 mars.

Après une nouvelle mobilisation, samedi, dans les rues de Guéret, une délégation de sept maires et de deux représentants de l’Association des maires et adjoints de la Creuse s’est rendue ce lundi 22 mars à la préfecture.

À la sortie de ce rendez-vous avec Virginie Darpheuille, la préfète, un sentiment positif planait dans l’assemblée : « Madame la préfète a eu une oreille attentive. Elle se rend compte que la contestation prend de l’ampleur, elle va faire remonter nos demandes au plus haut niveau », explique Cyril Victor, le maire de Gouzon, qui témoigne d’un sentiment d’espoir.

Dans la foulée, la délégation s’est également rendue à la permanence du député Jean-Baptiste Moreau qui avait, au cours du week-end, annoncé l’obtention d’un certain nombre de postes.

Le tout, reste de savoir combien.

Tous les élus sont unanimes : obtenir dix postes pour le département est primordial, d’autant plus dans le contexte de crise que nous vivons aujourd’hui

Face à leurs interlocuteurs, la délégation a affiché la volonté « de créer un outil prospectif ». D’avoir « systématiquement une perspective sur trois ans », et non plus une nouvelle carte scolaire chaque année. « Tout le monde est prêt à se mettre autour de la table. »

Lundi, en fin de journée, Virginie Darpheuille et Jean-Baptiste Moreau n’étaient toujours pas en mesure d’apporter de nouvelles précisions sur le nombre de postes obtenus ou la tenue du CDEN.

Cyril Victor et l’ensemble de la délégation ne désespèrent pas. Cependant, l’élu prévient : « Quand on suscite l’espoir, il faut être au rendez-vous, au risque de provoquer une déception encore plus forte. » 

Daphnée Autissier