Comme des dizaines d’autres exploitations arboricoles, celle d’Anthony Oboussier, à Alixan (Drôme), a été rudement touchée par l’épisode de gel de la nuit du 7 au 8 avril. Sur ses 20 hectares dédiés à la production de cerises, abricots, pêches, nectarines et prunes, il a perdu 100 % de sa récolte. Un coup dur, d’autant plus que l’agriculteur n’avait pas d’assurance pour sa production. « On en avait une, mais elle n’a jamais couvert les pertes… Donc j’ai arrêté. » Et aujourd’hui, alors que les aléas climatiques et les mauvaises saisons se multiplient, il est dans l’impossibilité financière de se doter d’une assurance. Rencontre.