Laurent Wauquiez à Issoire (Puy-de-Dôme) pour présenter un plan de relance pour la filière aéronautique
« Ma fierté, quand je vois cela, c’est que ça soit chez nous et pas en Chine et ma bataille, c’est qu’on le garde et qu’en sortie de crise, on relocalise. » En sortant de la visite de l’atelier tôles fortes de Constellium, géant de l’aluminium, Laurent Wauquiez était enthousiaste.
Un plan de quarante millions d'eurosLe président de la région Auvergne-Rhône-Alpes était à Issoire, ce vendredi, pour exposer un plan de soutien à la filière aéronautique, initié en septembre dernier, avec les acteurs du secteur, lors d’une première visite dans la sous-préfecture du Puy-de-Dôme.
« Nous sommes une région industrielle, c’est notre force et nous voulons le défendre. Si nous n’investissons pas, ce sont les Chinois qui gagneront »
Un programme de quarante millions d’euros qui repose sur cinq axes : le maintien de la recherche et de l’innovation, la modernisation de l’outil industriel, le déploiement à l’international, le maintien des compétences et la valorisation de la filière.
« Ce sont de beaux métiers et nous devons donner aux jeunes l’envie de prendre le chemin de l’industrie et notamment de l’aéronautique qui reste un secteur d’avenir », a souligné Laurent Wauquiez, rappelant aux entrepreneurs présents que la région était la première en termes de sous-traitance aéronautique, « devant l’Occitanie ».
Les entreprises se préparent pour la repriseLe président de la région AuRA a discuté avec plusieurs entrepreneurs du secteur aéronautique.Des chefs d’entreprise qui ont notamment profité de la période difficile dans laquelle ils se trouvent pour former leurs équipes et développer leurs compétences. « Durant cette période, nous nous sommes adaptés avec un objectif : préserver nos savoir-faire et préparer l’avenir, a expliqué Stéphane Corre, directeur de Constellium Issoire. Comme cela, quand la reprise sera là, nous serons prêts et même meilleurs que nous l’étions. »
Un message relayé également par Laurent Wauquiez pour qui, « durant cette période de crise, nous ne devons pas subir mais rester offensifs ».
Maxime Escot