Le procès devait enfin faire la lumière sur une des affaires les plus obscures de la France en Afrique ces dernières années. C’est raté. Après trois semaines d’audience, les pilotes des avions qui ont bombardé un camp militaire français en 2004, faisant neuf morts, ont été condamnés par contumace. Mais on ne sait toujours rien du point crucial de cette affaire qui a précipité la Côte d’Ivoire dans la crise : est-ce Paris ou Abidjan qui a donné l’ordre de tirer ?