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Май
2021

Napoléon : pour Emmanuel Macron, "le soleil d'Austerlitz brille encore"

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Le bicentenaire de la mort de Napoléon ne devait pas être une célébration mais une commémoration avait-on annoncé depuis l'Elysée à la veille de la cérémonie. Un exercice difficile dans un contexte polémique, politique, auquel aucun Président français n'avait osé se risquer depuis Georges Pompidou, en 1969.  A l'Institut de France où il s'est exprimé avant de rejoindre les Invalides pour fleurir le tombeau de l'ex-Empereur, Emmanuel Macron l'a tenté dans un discours flirtant avec l'hagiographie.  "Le soleil d'Austerlitz brille encore", a conclu le chef de l'Etat dans une formule qui laisse peu de place au doute... "La vie de Napoléon est une ode à la volonté politique" avait précisé le Président quelques minutes plus tôt.

 "Regarder l'Histoire en face"

Pendant une quinzaine de minutes, devant un parterre d'académiciens et de lycéens, Emmanuel Macron a énuméré l'indéniable factuel: les actions de Napoléon, celles "du bâtisseur qui portent jusqu'à notre siècle", de l'organisation administrative et politique aux chefs-d’œuvre architecturaux en passant par les fondements des progrès scientifiques et techniques.

Sur le fond de ce qui peut encore faire polémique 200 ans après la mort de l'ex-Empereur des Français, le chef de l'Etat, comme il l'a fait pour la mémoire de la guerre d'Algérie, a appelé à "regarder l'Histoire en face et en bloc" (...) à "ne pas juger le passé avec les lois du présent ".  Mais "si son éclat résiste à l'érosion des années, c'est parce que sa vie porte en chacun de nous" a-t-il poursuivi. 

On aime Napoléon parce que sa vie a le goût du possible, qu'elle est une invitation à prendre son risque.

Au-delà d'une formule facile et convenue - "de l'Empire nous avons renoncé au pire; de l'Empereur, nous avons embelli le meilleur"- le président est revenu sur le Premier consul qui a rétabli l'esclavage mais "l'a regretté par la suite" et rappelé que la deuxième République, en l'abolissant, en 1848, avait "réparé la faute". 

La valeur humaine

Napoléon, a-t-il encore énoncé, "ne s'est pas préoccupé des personnes humaines" mais "nous avons poursuivi l'œuvre de progrès" en plaçant "la valeur humaine plus haut que toute autre chose" que ce soit "dans les guerres ou dans les pandémies". 

 Emmanuel Macron a encore souligné "les paradoxes" du "premier des romantiques", du "despote éclairé", de "l'Aigle et de l'Ogre" . "Nulle volonté de dire s'il a dévoyé les valeurs révolutionnaires (...) le débat devise les historiens depuis que Napoléon a rendu son dernier souffle". 

S'adressant aux lycéens, le président leur a signifié que "Français, ils s'inscrivaient dans cette Histoire" sans en être "ni les responsables, ni les gardiens". Une Histoire qu'il "faut connaître" a insisté le chef de l'État, parce qu'elle "vous construit, vous avez à la continuer". 




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