L’équipe des Espaces verts de la commune s’affaire
Le fleurissement à l'heure d'été
D'ici la mi-juin, la ville de Langeac affichera toutes les couleurs de l'été. De fait, quelque 12.000 plants auront quitté les serres municipales pour agrémenter progressivement les massifs. Quant aux cent suspensions d'ores et déjà composées, elles retrouveront au fil des jours leur place sur le pont Alexandre-Bertrand, aux fenêtres de la mairie ou de la Maison du Jacquemart, aux entrées de la ville, sur le quai Voltaire Un travail de passion conduit par Thierry Jammes, responsable de l'équipe des Espaces verts de la commune, invariablement assisté dans cette tâche par Gilles Dulliand.
Le fait est que les deux agents municipaux en connaissent un rayon en matière de fleurissement. Cette période de l'année, ils l'attendent même avec impatience, d'autant plus qu'ils en mesurent toute l'importance. « Une ville bien fleurie, on a envie d'y rester, insiste Thierry Jammes. Bien entendu, avant de passer au stade de la plantation, nous choisissons les variétés de plantes et de fleurs qui se marieront le mieux pour garnir tel massif, telle suspension, selon l'exposition au vent, au soleil Nous allons davantage vers les vivaces qui resteront en place d'une année sur l'autre ; avec le réchauffement climatique, il s'agit de privilégier les espèces nécessitant moins d'arrosage. Les suspensions sont arrosées uniquement avec l'eau de nos deux cuves enterrées, de 5.000 litres chacune, et d'autres réserves ».
Et puis il y a les variétés nouvelles, qui chaque année viennent s'ajouter aux autres, moins gourmandes en eau elles aussi, à l'image de l'hypoestes au feuillage tacheté de rose et de vert, ou de l'echium, dont les épis de fleurs bleutées prennent de la hauteur. Dans l'une de deux grandes serres, 1.800 géraniums roses et rouges côtoient les plantes exotiques : la canne à sucre, l'alocasia, l'arbre à cacahuètes, le bananier Dans l'autre serre, dans le voisinage des graminées, deux tapis de pétunias aux chromatismes étonnants rivalisent d'éclat.
Un mois sera nécessaire pour achever le premier fleurissement de l'année (pour le fleurissement bisannuel d'automne, seulement 6.000 plants, plus résistants au froid, embelliront la ville). Sous les serres où vient tambouriner la pluie, les deux agents municipaux, jardiniers dans l'âme, parlent de « palettes », de « jeux de couleurs », de « compositions », de « petites touches », de « légèreté » et « d'effet vaporeux ». Ils ont toute la confiance des élus pour réaliser, une fois de plus, leur grande œuvre estivale.