Le virus du folklore n’est pas prêt de s’éteindre à La Dure
Les Gat's do Bourbonnais ont repris
Après avoir eu le bourdon pendant plus d'un an, en raison de la crise sanitaire, les Gat's do Bourbonnais ont ressorti ceux de la vielle et de la cornemuse. Histoire de piquer une polka.
Dur, dur, comme à La Dure. Visiblement, le virus du folklore n'est pas prêt de s'éteindre. Eveline et Catherine à la vielle, Bruno et Philippe à la cornemuse s'en sont donné à cœur joie en tournant la manivelle et en soufflant dans le tuyau.
Tous ont beau être vaccinés depuis leur plus jeune âge, la dernière dose d'Astrazeneca folklorique ne les immunise pas pour autant contre ce virus ancestral.
Un cluster, au lieu-dit La Dure, a été identifié avec certitude.D'ailleurs, les plus célèbres spécialistes et virologues de ce type d'affection sont unanimes. Une fois les doigts posés sur le bourdon ou sur le clavier, aucun gel, aucun geste barrière n'est efficace pour lutter contre la prolifération du folklore.
Pandémique, il l'est. Avec ses variants bien sûr. Polynésien, écossais, brésilien, indou, breton, berrichon, auvergnat et plus proche bourbonnais. Ce dernier semblant être le plus résistant dans le département de l'Allier.
En effet, depuis plusieurs années, un cluster au lieu-dit La Dure, à Saint Victor, a été identifié avec certitude. Tantôt sous perfusion, tantôt revigoré par l'air du temps, il évolue au gré des vents et des cordes.
Hier encore confinés dans les armoires et les placards, les instruments ont repris petit à petit l'air ambiant et purificateur. Et six d'entre eux ont déjà prévu d'aller égayer les prochains festivals au château de Breteuil, situé à Choisel, dans les Yvelines, en juin, et à Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, en juillet. De quoi reprendre un second souffle.
Contacts. Jean-Michel Bouillaud, au 06.26.13.17.86.