La chanteuse Hoshi raconte les deux agressions lesbophobes dont elle a été victime

Lundi 17 mai marquait la journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie. À cette occasion, la chanteuse Hoshi était invitée au micro d’Europe 1 pour la promotion d « Étoile flippante », qui est la réédition de son album « Soleil levant ». Face à Anne Roumanoff dans son émission Ça fait du bien, l’interprète a confié les origines de son titre « Amour censure », véritable hymne à la tolérance : « Ce titre est né parce que je me suis fait agresser deux fois, quand j'étais jeune, dans ma petite ville à Saint-Quentin-en-Yvelines ». Avant d’ajouter : « Je me suis fait éclater par terre, deux fois. » 

L’artiste de 24 ans est revenue plus en détails sur ces deux agressions lesbophobes : « D'abord par une fille de mon collège qui trouvait que j'avais l'air lesbienne. Et la deuxième fois par une de ses amies qui m'a laissée pour morte devant chez ma grand-mère. » Hoshi a ensuite précisé qu’elle avait porté plainte, mais sans suites. « Elle a eu un rappel à la loi. Donc ça n'a servi à rien », a-t-elle précisé. Avant d’ajouter : « Et en plus, je la recroisais tous les jours. »

Des traumatismes que la jeune femme de 24 ans a décidé de combattre au travers de sa passion : « À un moment donné, je me suis dit que je n'allais pas commencer à batailler à chaque fois que je rencontre des gens qui ne veulent pas de moi, et que j'allais le faire en musique », a-t-elle confié au micro d’Europe 1. Cette dernière a également précisé qu’il ne s’agissait pas de la dernière attaque qu’elle a reçu, comme lors de sa prestation aux Victoire de la musique en février 2020 : « J'ai embrassé une danseuse à la fin de ma prestation et j'ai reçu des milliers de menaces de mort. » Avant de poursuivre : « Du coup, j'ai reporté plainte. C'est l'histoire de ma vie. »