Dans l'Allier, Montluçon et Domérat toujours en quête d'assesseurs et scrutateurs pour les prochaines élections
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Les élections départementales et régionales, prévues dimanches 20 et 27 juin, sont un défi pour les communes. Car avec ce double scrutin, elles doivent trouver deux fois plus d’assesseurs et scrutateurs que lors d’une élection classique. Exemple dans l'Allier, à Domérat et Montluçon.
Deux dimanches, à la fin du mois de juin, en pleine crise sanitaire… C’est semble-t-il le combo perdant des prochaines élections départementales et régionales organisées le 20 et 27 juin. Perdant, en tout cas pour l’instant, pour les communes qui doivent encore trouver le nombre suffisant d’assesseurs et de scrutateurs.
Un manque de volontaires« C’est un problème global, que connaissent bon nombre de communes », souligne Flore Monnier, chargée de communication à la mairie de Domérat. « Cela est dû principalement au protocole puisqu’il faudra voter pour les départementales et les régionales. »
Un double scrutin qui nécessite donc, deux urnes différentes pour chaque bureau de votes, mais aussi le double de personnes pour tenir ces bureaux parfois dans deux salles différentes. « Chaque bureau sera dédoublé », précise Flore Monnier. « Ce qui signifie que nous avons besoin de cinq assesseurs minimum et d’environ douze scrutateurs par bureau. »
Et si la commune de Domérat compte actuellement suffisamment d’assesseurs, le compte est encore loin d’y être pour les scrutateurs. « Il nous en manque encore beaucoup », note Flore Monnier qui mise sur une campagne de communication pour trouver des scrutateurs.
Une vingtaine de personnes recherchées à MontluçonCette campagne, la ville de Montluçon pourrait aussi en avoir besoin. « Il nous manque des assesseurs », confirme le maire Frédéric Laporte. « On y arrive petit bout par petit bout, mais il manque encore une vingtaine de personnes, en espérant qu’il n’y ait pas trop de défections de dernière minute. Nous n’avons pas ce problème avec les scrutateurs puisque nous les prenons le jour du vote. Mais pour les assesseurs, c’est un vrai casse-tête. »
Laura Morel