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Июнь
2021

Gendarmes abattus à Saint-Just (Puy-de-Dôme) : « On a besoin de connaître la vérité »

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Déjà six mois. Et toujours de nombreuses questions en suspens depuis cette nuit tragique du 22 au 23 décembre 2020, au hameau du « Cros ». La cicatrice est encore béante, le manque abyssal. Pourtant, pour pouvoir avancer, les familles des défunts et les gendarmes constitués parties civiles ont besoin de réponses. Avec, à leur tête, une veuve, Séverine Morel, qui entend bien mener le combat pour la vérité. L’épouse du lieutenant Cyrille Morel se place en porte-parole des familles et des gendarmes.

« Moi, je suis libre de m’exprimer. Je n’ai plus rien à perdre, j’ai déjà tout perdu. Nous voulons la vérité et que l’on remette plus de moyens aux hommes sur le terrain. »

Pour que cela ne se reproduise plus. « Je ne veux pas que cela arrive à d’autres familles, tout au moins pas dans ces conditions. »

Séverine Morel a tenté de remettre en ordre ce gigantesque puzzle qu’est le dossier d’instruction. Des centaines d’actes, de pièces juridiques à analyser, pour tenter d’y voir plus clair. « Les gendarmes qui mènent l’enquête ont réalisé un travail énorme et nous leur en sommes reconnaissants. Nous avons eu accès au dossier et nous avons eu plus d’éléments, des pièces à rassembler, une à une. »

Pas suffisant pour autant. « Il nous manque toujours le “scénario” de la soirée. Comment ça s’est passé. Je ne sais pas quand mon mari est intervenu ni pourquoi il s’est retrouvé tout seul. Pourquoi une intervention du GIGN aussi tardive ? » Les questions tournent en boucle dans l’esprit des parties civiles, qui réclament l’organisation d’une reconstitution.

« Cette affaire n’est pas classée, non »

Du côté de la famille d’Arno Mavel, ce gendarme adjoint volontaire également abattu par Frédérik Limol, la soif de vérité est également inextinguible : « Mes clients s’interrogent. Avec les informations dont disposaient les gendarmes sur le contexte et la dangerosité de cet homme, comment leur fils de 20 ans a-t-il pu intervenir sur une telle opération ? On espère que l’instruction va permettre de connaître la vérité sur ce drame », relaie Me Jean-François Canis, partie civile.

La compagne de Frédérik Limol, soupçonnée de complicité, a été placée en garde à vue récemment. Une information que les familles ont découverte par voie de presse. « On est très agacé de l’apprendre de cette manière. Il y a un manque de communication de la justice. Cette ignorance, c’est très énervant. On apprend que l’affaire est sur le point d’être bouclée. Cette affaire n’est pas classée, non. »

Séverine Morel est déterminée comme jamais. « Elle ne veut pas se laisser culpabiliser par sa constitution de partie civile, ajoutent ses avocats, Mes Gilles-Jean et Renaud Portejoie. Elle veut être associée à cette procédure, savoir ce qu’il s’est passé pour elle et pour toutes les victimes. »

Pour ses enfants, aussi. Parce qu’à la maison, le besoin de savoir se fait sentir. Ostensiblement. « Ils me posent beaucoup de questions. Nous ne sommes pas des objets. On a besoin de ces explications pour faire notre deuil, pour avancer. » Et continuer à vivre, malgré tout. 

Julien Moreau




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