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Июнь
2021

Prison ferme et maison confisquée pour les trafiquants de drogue entre Clermont-Ferrand et l'Espagne

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« De quoi vous parlez ? ». La question de la présidente du tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand revient comme un gimmick tout au long de l’interrogatoire des trois prévenus suspectés d’avoir organisé un trafic de cannabis entre Clermont-Ferrand et l’Espagne.

Conversations dans les voitures 

La juge tente de savoir ce qui se cache derrière les mots. Derrière les conversations captées durant des mois, par la police judiciaire qui a sonorisé leurs véhicules. Il est question de « marchandise », de « qualité »,  de « prix », de « machin », de « pantalon ». Un langage codé pour parler de la résine de cannabis ?  Les trois hommes le contestent.

Barcelone

Le trio, jugé jeudi, est composé d’un binôme. Deux hommes, amis d’enfance, qui allaient régulièrement en Espagne. L’un, Mohamed Bouras Daoud, 48 ans, ouvrait la route ; l’autre, Khalid El Moumni, 49 ans, passait la drogue. Leur contact, troisième prévenu (*), jouait les intermédiaires avec les fournisseurs. Il avait dégoté un garage, vers Barcelone, où le cannabis était stocké.

Le soir du 2 février 2019, au retour d’un énième voyage, les policiers interpellent les deux hommes chez eux, dans la région de Clermont. Leur voiture est chargée : 26 kilos de shit sont cachés dans le réservoir. 

Y’a-t-il eu d’autres voyages ? C’est tout le débat qui a opposé la procureure qui, écoutes et géolocalisations à l’appui, a dénoncé « un trafic d’ampleur » entre 2018 et 2019 et la défense. On revient aux mots, aux conversations douteuses. « C’est de la discutaille ! », défend Me Khanifar. « On parlait de tout et de rien... », dit Khalid El Moumni qui confirme ses déplacements réguliers en Espagne : «  Je suis autoentrepreneur dans l’achat-vente de voitures. J’achetais des pièces détachées en Espagne. Chez moi, mon garage en est plein. C’est moins cher là-bas ». 

Condamnés en 2007 

Les deux hommes, amis d’enfance, avaient été condamnés en 2007, pour trafic de stupéfiants. Jeudi 24 juin, à 21 h 30, les deux hommes qui comparaissaient libres, ont quitté le tribunal entre les policiers. Ils ont été condamnés à sept ans de prison ferme pour El Moumni et six ans pour Bouras Daoud.

La maison payée avec l'argent du trafic

L’escorte les a conduits à la prison de Riom sous les yeux de l’épouse de Khalid El Moumni. La quadragénaire, infirmière, a écopé de trente mois de prison avec sursis. Si elle a dit tout ignorer des agissements de son mari, elle a été jugée coupable, avec lui, d’avoir financé la construction de leur maison avec l’argent du trafic. Un chantier où les artisans ont été payés en espèces. 73.000 € au total.

Du blanchiment démontré a considéré la procureure par « la disproportion avec les revenus du couple ». Ce qu’ont réfuté l’épouse et son avocate. Me Richard a expliqué que cet argent provenait de la vente d’un bien immobilier. Le tribunal a confisqué la maison. Elle est estimée à 336.000 €.

(*) Hassan Bel Allal El Mansouri a été condamné pour complicité de trafic à trois ans de prison ferme. Il est en prison.

Leïla Aberkane




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