L'enquête pour viols visant Patrick Poivre d'Arvor a été classée sans suite
Les accusations contre Patrick Poivre d'Arvor sont lourdes : « viols », « harcèlement sexuel » ou « agression sexuelle », au total, huit femmes sont allées porter plainte contre l'ex-présentateur au mois de janvier. Des suites de ces accusations, le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête en février dernier. Plusieurs mois se sont écoulés, Le Parisien a révélé, ce vendredi 25 juin, que la décision a été prise de classer l’enquête préliminaire sans suite.
Dans un communiqué, le parquet de Nanterre explique le déroulement des investigations. La Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne (BRDP) de la Préfecture de Police de Paris a entendu au total 23 femmes, dont l'écrivaine Florence Porcel. Malheureusement, ces témoignages n'ont pas permis de donner suite à l'enquête. Les faits étaient soit prescrits soit insuffisamment qualifiés pour faire l’objet de poursuites judiciaires, explique-t-il. PPDA, quant à lui, a « soit contesté l’existence des faits dénoncés par ces femmes, soit en a reconnu la matérialité tout en niant toute contrainte », dévoile le parquet.
Le parquet de Nanterre détaille par la suite les raisons pour lesquelles les faits ont été jugés comme prescrits, impossibles à qualifier ou à prouver. Concernant la plainte pour viol de Florence Porcel, relative à des faits qui se seraient produits en 2009, le parquet estime qu'« aucun élément ne permet de confirmer les propos de l’un ou de l’autre concernant l’existence de cette scène ».
Le communiqué précise que la plainte pour diffamation déposée par PPDA contre Florence Porcel a également été classée sans suite : « En l’absence de démonstration d’une intention de nuire », le parquet a en effet estimé que des poursuites n’étaient pas nécessaires.