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Январь
2022

Après les embouteillages devant le centre de test, à Aurillac : « Les équipes font le maximum, on ne peut rien leur reprocher »

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Après les embouteillages devant le centre de test, à Aurillac : « Les équipes font le maximum, on ne peut rien leur reprocher »

Biologiste médical et directeur général de l'entreprise Sylab, Thomas Charbonnier explique que le laboratoire ne pouvait pas faire plus de tests Covid ce dimanche 2 janvier sans déroger à son engagement de donner les résultats dans un délai de 24 heures.

« L'épidémie n'a jamais été aussi forte », résume le docteur Thomas Charbonnier, biologiste médical et directeur général du laboratoire d'analyses médicales Sylab, à Aurillac. « À la base, on avait prévu cette journée de tests au drive un dimanche, un jour où on est donc en effectif réduit, pour éviter aux patients devant être hospitalisés le lendemain, de faire le test le lundi matin à la première heure mais aussi pour les personnels de santé, notamment d'Ehpad reprenant le travail le lendemain. Cela a un peu débordé. »

Mais on a fait le maximum que l'on pouvait. On est dans le dur depuis deux ans. On a ouvert six heures ce dimanche.

Après le prélèvement, chaque test doit être analysé. « Si on avait ouvert davantage, fait plus de tests, on n'aurait pas pu tout analyser et rendre tous les résultats dans les 24 heures, alors ça n'aurait pas été la peine. C'est pour ça qu'il fallait fermer à 14 h 30. J'ai aussi appelé la police pour fluidifier la circulation. Là, les gens qui se sont faits tester aujourd'hui, auront la réponse au mieux ce soir ou dans la nuit, au pire le lendemain matin. »

Thomas Charbonnier au laboratoire Sylab, en février 2020. Photo d'archives On avait ouvert le dimanche 26 décembre, on n'avait pas eu autant de monde, ça s'était bien passé. Il y a eu un effet reprise du travail plus important.

« En mode sprint sur un marathon »

Et le virus est aussi encore plus présent. « Récemment, on a eu une journée à 500 cas positifs, illustre Thomas Charbonnier. C'est énorme. On arrive à faire des journées à 2.000 tests quand même. Depuis le début de la crise, on a toujours réussi à satisfaire la demande. Là, on est un peu à la limite. J'ai cherché des gens, mais ce n'est pas facile de recruter. On a aussi du personnel qui est positif au Covid et qui doit s'isoler. »

Avant d'ajouter :

On est en mode sprint sur un marathon et les équipes font le maximum. On ne peut rien leur reprocher.

Clément Bessoudoux




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