Quinquis renoue avec ses racines bretonnes sur son nouveau single
Lorsqu’il s’agit de traverser la houle, Quinquis n’a pas froid aux yeux. Anciennement Tiny Feet à la (trop) courte carrière ponctuée par deux disques prometteurs, Émilie Tiersen – la femme de Yann, pour les intimes – continue de ciseler les textures électroniques. Taillant une bande-son éthérée pour parer le froid vif de l’hiver, la Bretonne annonce Seim, un premier album produit par le virtuose Gareth Jones (Depeche Mode, Erasure, Interpol, Wire) et dévoile un nouveau single, Setu.
Tandis que les synthés se profilent comme un signal dans la brume, le combustible Setu marque au fer rouge une période charnière dans la vie d’Émilie, fraîchement muée en Quinquis, devenue maman et renouant sans relâche avec ses racines bretonnes. Dans un communiqué, elle témoigne : “Avoir un fils a répondu à beaucoup de questions à propos de ma vie et de mes racines, le premier pas vers une profonde découverte. J’élève mon enfant en lui parlant breton, donc il y a une sorte de régénération de tout le système.”
Imbibée par la mythologie des terres humides de l’Ouest, hors korrigans et kouign-amann, Quinquis puise dans les légendes gorgées d’allégories fantastiques dont Ankou, serviteur de la mort, qui l’a inspirée pour ce nouveau morceau. L’an dernier, déjà, le premier extrait de ce projet breton, Adkrog (il faut entendre “Start Again”) s’érigeait en prélude, sorte de virage en épingle le long de la côte au bout duquel s’ouvre l’abîme. C’est peu dire qu’on a hâte !
Retrouvez toutes les dates de tournée de Quinquis à cette adresse. Elle sera également en live au festival Eurosonic, retransmis en ligne, ce vendredi 21 janvier.