Les coulisses du son et lumière du domaine de Lapalisse (Allier)
![Les coulisses du son et lumière du domaine de Lapalisse (Allier)](http://www.lamontagne.fr/photoSRC/VVZTJ19dUTgIDAVOBQwd/chateau-de-lapalisse-spectacle-son-et-lumieres_6255830.jpeg)
Après deux années d’interruption, le son et lumière de référence du Bourbonnais faisait son grand retour avec le spectacle Lapalisse, Terre des Hommes. Retour sur les moyens humains, techniques et financiers engagés pour les représentations.
Avec 7000 spectateurs en moyenne par édition, le son et lumière de Lapalisse s’impose comme l’une des références bourbonnaises en la matière. L’organisation d’un événement de cet ampleur est donc un travail de longue haleine, entamé des mois à l’avance.
Des moyens conséquents pour un spectacle ambitieuxDans un premier temps, les deux principaux acteurs à l’origine du projet, l’Office de tourisme et la Communauté de communes de Lapalisse s’occupent de définir un budget et de trouver des financements. Il est courant qu’ils se tournent vers les pouvoirs publics, notamment la région, pour obtenir des subventions.
Pour cette année, un budget de 135 000 € était prévu. Dans le détail, la moitié des fonds est allouée au paiement des prestataires engagés pour mettre au point le mapping et gérer le volet technique de l’événement (les effets spéciaux, le son). C'est une société montluçonnaise, Eldora productions, qui a été choisie au terme de l'appel à candidature. Suivent en deuxième et troisième poste de dépense la location des gradins et la communication (pour respectivement 11 et 7 % du montant total).
La location de la tribune représente l'un des plus gros postes de dépense de l'événement.
Une chorégraphe engagée pour encadrer les répétitionsLa création artistique et la mise en oeuvre du spectacle reposent à la fois sur le savoir-faire des prestataires et sur la mobilisation d’une centaine de bénévoles, intégrés à l’association « Les compagnons du temps ».
Une fois faits le scénario et le mapping, l’association prend le relais et met sa douzaine de couturiers au travail sur les costumes. Les décorateurs se lancent en parallèle dans la confection du décor.
Un mois et demi avant le grand soir, les répétitions commencent pour la cinquantaine de figurants, à raison de 2 sessions de 2 heures par semaine. Dans le sprint final le rythme s'intensifie et les sessions de travail s'allongent pour une durée de 4 heures. Enfin, le jour J, une quarantaine de personnes se consacre à la partie sécurité et restauration de l’événement.
Sur le pont depuis le mois d'octobre de l'année dernière, il aura donc fallu neuf mois à ces différentes équipes pour accoucher du produit fini.
Texte : Paul Inaudi ; Photos : Dominique Parat