Добавить новость
ru24.net
World News
Октябрь
2022

La rigidité mentale d'un père devant le tribunal de Brive (Corrèze)

0

« Je ne savais pas qu’on ne pouvait pas tenir les cheveux d’une personne. » Ce sera la seule concession devant le tribunal de Brive (Corrèze) de ce père de 48 ans. Reconnu coupable d’avoir exercé des violences sur sa fille et son ex-compagne, la justice l’a condamné, jeudi 20 octobre 2022, à six mois de prison avec sursis.

Il s’était présenté devant la justice le 13 octobre, rasé de près, pour répondre de « gestes brutaux » et de « propos rabaissants », notamment envers sa fille, et de violences envers son ex-compagne, dont il est séparé depuis 2017.

Sept grammes de paracétamol avalés par désespoir

C’est le signalement de médecins qui lui valaient de comparaître. Car l’adolescente, habitée d’un profond mal-être, avait avalé sept grammes de paracétamol à la veille de l’examen du brevet, au mois de juin 2022. Hospitalisée à Tulle, elle finira par se confier aux soignants.

À Brive (Corrèze), ils recherchent des victimes qui oseraient dialoguer avec des auteurs de violences

« Tu n’es pas de moi »

Alors que la justice lui reprochait ses gestes brutaux, mais aussi d’avoir déclaré à l’adolescente : « Je ne sais pas d’où tu viens, mais tu n’es pas de moi », de l’avoir traitée de « connasse » et de « pute », le prévenu, jamais condamné auparavant, avait tout réfuté en bloc. « Je nie avoir tenu ces propos. Tous les faits qui me sont reprochés sont totalement faux. Je suis bouleversé par ce qui est arrivé. »

L’adolescente a décrit un père qui la traite avec brutalité et la rabaisse souvent ? Cet homme très mince, pas très grand, a expliqué que sa fille « trainait pour se maquiller pendant une heure et demi » et avait « toujours le portable à la main. On n’arrivait pas à échanger... » Le portrait classique, finalement, d’une collégienne de troisième.

"Attraper par les cheveux, je pensais que c'était faisable"

Au cours de l’audience, il ne reconnaîtra qu’une chose : lui avoir tiré les cheveux, en 2015 : « Attraper par les cheveux, je pensais que c’était vraiment faisable. »

De quoi faire bondir l’avocate de son ex-compagne, Maître Pouget. « Il se rappelle 2015 ? C’est une période prescrite, c’est bien pratique ! » L’avocate de sa fille, Maître Lacroix, a souligné que la petite « ne voulait pas que ça se sache. À l’hôpital, elle s’est sentie rassurée, aidée, comprise. Elle aime son père, mais n’en peut plus de ses brimades. Aujourd’hui, elle ne veut plus le voir. »

« Des bons papas, j’en connais pas »

L’expertise psychologique dessine le portrait d’un homme dont « les repères concernant l’égalité homme-femme paraissent altérés », d’un être « autocentré », dont le « narcissisme paraît élevé » et qui fait preuve de « rigidité mentale ».

La représentante du parquet, qui estime qu’il y a « une sorte de banalisation de la violence chez lui », a insisté : « C’est rare d’avoir un expert psychologique qui se positionne aussi fermement ».

« Je ne vais pas vous dire que c’est un bon papa, j’en connais pas, de bons papas », avait lancé Maître Labrousse. Mais malgré les arguments de la défense, qui avait plaidé la relaxe en demandant au tribunal de se baser sur le droit et pas sur la morale, l’homme a été condamné.

Pendant deux ans, il a interdiction d’entrer en contact avec sa fille et la mère de celle-ci. Et il est privé d’autorité parentale pendant six mois.

Pomme Labrousse




Moscow.media
Частные объявления сегодня





Rss.plus
















Музыкальные новости




























Спорт в России и мире

Новости спорта


Новости тенниса