Les participants du second Relais du centenaire d'AVCO sont partis accueillir la flamme olympique à Marseille

Le second Relais du centenaire d’AVCO s’est élancé, samedi 4 mai, depuis Montluçon (Allier) en direction de Marseille. Les parrains de l’événement se sont réjouis de l’enthousiasme des participants malgré la météo.

Relais pluvieux, relais heureux ? On aurait pu se poser la question lors du départ du second Relais du centenaire, organisé par l’Association voyage au cœur de l’olympisme (AVCO), samedi 4 mai, place Piquand à Montluçon.

Malgré la pluie, les quatre-vingts coureurs et cyclistes au départ de Montluçon, sur les 138 au total, avaient le sourire au moment de s’élancer en direction du Puy-en-Velay, première étape de ce périple qui les conduira à Marseille pour accueillir la flamme olympique, le mercredi 8 mai.

Frédéric Delpla rejoint le groupe de parrains

L’ancien escrimeur, Frédéric Delpla, l’un des parrains de ce relais, ne boudait pas non plus son plaisir d’encadrer l’événement.

Je suis ami avec Fabrice Bourgoin et Christian Seychal (respectivement président et vice-président d’AVCO, ndlr). J’aurais voulu venir lors du précédent relais mais je n’avais pas pu. Je leur avais dit que s’ils venaient à en faire un autre, ça me ferait plaisir d’en être.

Une solidarité qui se crée grâce au sportQuatre-vingts participants sont partis de Montluçon.

Pour le médaillé d’or par équipe à Séoul en 1988, ce genre d’événement correspond exactement aux valeurs du sport qu’il défend. "Contenu de l’année olympique, c’est important de soutenir ce genre d’action. On est sur les valeurs d’ensemble, de s’ouvrir aux autres."

Il y a un phénomène d’entraide par la convivialité entre les participants. Les personnes moins sportives sont stimulées par celles qui le sont plus. Pour moi qui ai remporté tous mes titres par équipes, c’est quelque chose de très important, surtout à une époque où l’on voit que la société se referme sur elle-même. Chacun se concentre sur son univers.

Le champion paralympique biachet, Ludovic Rey-Robert confirme cet effet d’émulation. "Au départ, personne ne se connaît mais après ça crée des liens entre les participants. Ils échangent leurs numéros, des amitiés se créent."

Florence Farina : texte Cécile Champagnat : photos