Quatre jours de fête autour du Critérium du Dauphiné à Celles-sur-Durolle : ce qui vous attend

Lundi 6 mai au soir avait lieu en mairie de Celles-sur-Durolle une réunion publique ouverte à tous les habitants du village et d’ailleurs, pour informer sur les animations prévues en amont du passage du Critérium du Dauphiné, ainsi que sur l’organisation du jour J de la course cycliste. "Et nous étions aussi ouverts à toute proposition pour alimenter notre base de départ", avance Olivier Chambon, maire de la commune, qui en dit plus sur ce que seront les "à côté" de la course.

On commence les célébrations en douceur samedi 1er juin avec un penchant pour le football ?

Oui, car le bal de Durolle Foot, qui devait avoir lieu dans une salle à Chabreloche, sera finalement en plein air au stade de Celles-sur-Durolle. Un écran géant diffusera la finale de la Ligue des Champions, et des food-trucks seront présents. Ce bal était l’occasion de mettre une festivité de plus sur la commune.

C’est le lendemain que le gros des animations se tiendra…

Le dimanche matin, nous allons recréer une course cycliste, qui était historique à Celles pour la Sainte-Anne, mais elle sera transformée en balade à vélo, ouverte à tout le monde, et gratuite (les mineurs devront être accompagnés d’un adulte). Elle fera 11 km, partira du bourg direction Frissonnet, Le Vernet, Maubert, l’Os de Pie, pour un retour à Celles. Cette balade sera nommée la course Jean-Claude Chabrol, qui était un cycliste cellois passionné, et ç’aurait été son plus grand rêve de voir le Critérium du Dauphiné être ici. Malheureusement, la vie en a décidé autrement il y a peu. Un ravitaillement/apéro sera ensuite offert à l’arrivée.

On enchaîne avec le point d’orgue du week-end, quelque chose de jamais vu sur la commune ?

Oui, ce sera un repas au stade le dimanche à midi, autour des productions d’agriculteurs de la commune. C’est notre façon de les mettre en valeur, de faire savoir ce qu’ils produisent. Ce qui représentera une douzaine de fermes. Ici, on a du lait, du beurre, de la crème, de la viande d’agneau, de cochon ou de bœuf, du fromage de chèvre, des, légumes, des escargots…

Avec ce qu’ils produisent, on peut faire un repas, jusqu’au dessert car le lait servira à faire la tarte à la bouillie. Le pain lui, sera issu de la farine de Celles. Il ne nous manque que le vin (rires). Les gens auront le choix, prendre un repas complet à 16 €, ou aller où picorer là où ils le souhaitent, à l’image d’un marché de producteurs comme il existe en Dordogne par exemple.L’idée c’est de vraiment communiquer sur les productions agricoles, et comprendre ce que font les agriculteurs, et ce à quoi est destinée leur production quotidienne.

Le lundi, place à la course, qui ne sera que de passage…

En effet, l’étape va passer par les Sarraix, le Moulin neuf… Pour moi le véritable endroit où il faudra être, ce sera le col Saint-Thomas. Les enjeux seront là. Et puis il faudra être dans le bourg de Celles, le lendemain, évidemment !

Justement le lendemain, départ d’étape dans le bourg, c’est le grand jour.

Oui, à partir de 10 heures environ, le bourg va se transformer. Il y aura bien sur tous les cars des équipes, ainsi que les voitures, à découvrir de près, garés au stade et sur toute la déviation du bourg. On pourra voir tout l’envers du décor, avec des zones accessibles plus facilement que pour le Tour de France, les choses sont moins restreintes, et les coureurs un peu plus disponibles. Ensuite il y aura la présentation des équipes sur un podium. Le départ (fictif) de l’étape, se fera devant l’école publique, et le peloton partira en direction du bourg.

Propos recueillis par Alexandre Chazeau