Le concours hippique du centre équestre de Villiers, dans l'Allier, met la barre plus haut à chaque édition
Les cavaliers amateurs et professionnels étaient au rendez-vous de la 5e édition du concours hippique du centre équestre de Villiers, de jeudi 9 au dimanche 12 mai, à Domérat (Allier).
Avec 420 engagés pour cette 5e édition, le concours équestre de Villiers à Domérat (Allier), qui s’est déroulé du jeudi 9 (avec un concours club pour les élèves de centres équestres) au dimanche 12 mai ne cesse de monter en puissance.
"C’est une belle récompense pour notre travail. C’est la deuxième année que nous l’organisons sous cette forme avec des cavaliers professionnels. Des concurrents viennent de loin, bien au-delà de la région. On se rend compte que le bouche-à-oreille fonctionne bien", constate avec plaisir Gabriel Chatelain, le directeur du centre équestre de Villiers.
Le concours domératois suscite de l’intérêt car l’Allier, pourtant terre d’élevage équin avec trois hippodromes, propose peu de concours d’obstacles. "Ça manque en dehors de Vichy, pôle incontournable", note Gabriel Chatelain.
Un concours diversifié qui plaitPour Jessy Arbona, speaker de l’événement, l’atout du concours de Villiers est sa diversité. "Il y a des épreuves pour amateurs et professionnels et de Grand Prix, d’autres qui comptent pour les Équimasters. Il y a des catégories en cycle libre qui permettent de tester des jeunes chevaux entre 4 et 6 ans et de les préparer pour la suite de leur carrière", avance Jessy Arbona.
Des cavaliers de régions plus éloignées apprécient aussi de se challenger dans des concours qu’ils ne connaissent pas ou beaucoup moins que ceux de leur région d’origine.
Entre Équimasters et challenge Horse LibertyTroisième étape des Equimasters de l’Allier (amateur 3, 2, 1 et élite), le concours de Villiers accueillait aussi la première étape du challenge amateur Allier Horse Liberty, hier matin. La deuxième étape se déroulera à Ébreuil, le 2 juin, et la dernière à Thiels-sur-Acolin du 2 au 4 août. Le centre domératois a aussi mis en place un grand prix 135 pour les cavaliers pro (à gauche). "Quand on sait qu’aux JO, les cavaliers sautent à 160 cm, 135 est déjà une belle hauteur", souligne Jessy Arbona.
Si les cavaliers sont au rendez-vous, le grand public a plus de mal à se déplacer. Gabriel Chatelain souligne qu’il est cependant "mportant de faire perdurer les concours familiaux" comme celui de son centre équestre.
Florence Farina : texteFlorian Salesse : photos