C'est parti pour Graines de mai à Yzeure, qui attend 4.000 visiteurs

Pour les enfants des environs, il n’y a pas de meilleur moment que le festival Graines de mai, qui se tient depuis 22 ans, à Yzeure. Cette année encore, la centaine de bénévoles a concocté un programme d’animation riche, avec de nombreuses nouveautés : des ateliers origami, des tours en calèche, un deuxième "manège à propulsion humaine", une "petite grande roue", dite "roue népalaise", créée par la compagnie bourbonnaise Les Marchepieds.

Pour participer aux activités, sur le site jusqu’à dimanche, on paye en "graines" (chacune valant un euro), hormis pour la réserver sa place de spectacle.

Parmi les bénévoles, une dizaine de personnes de l’Institut médico-éducatif le Réray participent pour la partie restauration, et une vingtaine d’élèves du lycée Anna-Rodier qui ont mis en place plusieurs animations.

Un cirque pour l'inauguration !Les deux circassiens de la Compagnie du fil à retordre ont impressionné (et fait rire !) les tout-petits mercredi soir dans le Carré d’Yzeurespace. Avec leur spectacle T’emmêles pas, mêlant portés, humour et diabolo, ils ont inauguré Graines de mai avec panache, devant 180 enfants et parents conquis. 

Bruno Croisier, le président de l’association organisatrice de l’événement (l’Apayb), est satisfait de l’évolution du festival Graines de mai, avec "un retour à la normale d’avant Covid" :

"On avait perdu 600 élèves ces dernières années, nous retrouvons les 2.600 réservations habituelles". Des élèves essentiellement en classe de maternelle, mais aussi de CP et de CE1. Et les enfants des environs sont loin d’être les seuls à venir profiter d’un spectacle à Yzeure : "Des écoles du Cher, du Puy-de-Dome, de la Saône-et-Loire et de la Nièvre viennent jusqu’ici", détaille Bruno Croizier.

Jusqu’à dimanche, le président espère atteindre les 4.000 visiteurs au total. Il tient aussi à remercier les soutiens financiers du festival, "sans lesquels la fête ne pourrait pas avoir lieu". Notamment la Ville d’Yzeure, la communauté d’agglomération, le Crédit agricole, ou encore la Région, qui participe à hauteur de 20.000 euros.