En RD Congo, plus de 72 heures après l’attaque contre le Palais de la Nation et la résidence de Vital Kamerhe, de nombreuses zones d’ombres persistent. Cette attaque a été menée par une quarantaine d’hommes armés, menés par Christian Malanga, un ancien officier de l’armée congolaise qui vivait aux États-Unis depuis une dizaine d’année. Le porte-parole de l’armée, le général Sylvain Ekenge a d’emblée évoqué une « tentative de coup d’État », le communiqué du gouvernement publié quelques heures plus tard évoque lui une tentative de « déstabilisation des institutions ».