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Май
2024

Radio France, France Télévisions, INA... Pourquoi la fusion de l'audiovisuel public suscite des craintes

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Nicolas Demorand, Rebecca Manzoni, Nagui, Guillaume Erner, Léa Salamé ou Frédéric Carbonne. Voici quelques-uns des 1.100 journalistes, animateurs, producteurs… signataires d’une tribune publiée mercredi 22 mai dans le journal Le Monde et intitulée « A Radio France, la volonté gouvernementale de fusionner l’audiovisuel public nous semble démagogique, inefficace et dangereuse ».

Pour Rachida Dati, l’audiovisuel public est "en danger"

Un groupe baptisé France médias, devant regrouper dès début 2026 France Télévisions, Radio France et l’INA, réunissant 14.000 salariés et doté d’un budget de plus de trois milliards d’euros, financé via un prélèvement sur recettes du budget de l’État. Telle est, en substance, la proposition de loi relative à la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle, qui arrive aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Une réforme loin de faire l’unanimité, notamment à Radio France, où deux jours de grève ont été annoncés aujourd’hui et demain.Pourtant, pour Rachida Dati, le temps semble compté car « l’audiovisuel public est aujourd’hui affaibli et en danger ». Invitée du 20 heures de France 2 dimanche 19 mai, la ministre de la Culture a expliqué vouloir « rassembler les forces », pour notamment lutter contre les groupes privés et les plates-formes.

Une réforme bugétaire qui ne dit pas son nom ?

Le projet prévoit notamment une montée en puissance de l’offre sur les nouveaux médias et le numérique. Un argument qui ne convainc pas forcément l’universitaire et spécialiste des médias Fabrice d’Almeida, pour qui « ce retournement est difficile à comprendre autrement que pour des raisons budgétaires ». Volet financier qui est occulté par le gouvernement, alors que la majorité du monde politique, à droite notamment, appelait ces dernières années à réaliser des économies dans l’audiovisuel public.Pour l’historien des médias et professeur à l’université Panthéon-Assas, l’exécutif vise aussi avec cette réforme à « proposer un outil plus efficace pour la promotion des politiques publiques car il y a, dans le gouvernement, l’idée que l’audiovisuel public n’est pas assez au service de la politique menée. Et cela alors que notre système médiatique est organisé depuis des décennies autour de l’indépendance de l’information ».

La crainte de la fin du pluralisme de l'information

Une volonté d’uniformisation qui inquiète également les équipes de Radio France. « Le risque est de voir toujours les mêmes visages, d’entendre toujours les mêmes voix vous délivrer les mêmes contenus recyclés indifféremment à la télé, à la radio et sur le Web », écrivent les signataires de la tribune du Monde. « La crainte, avec cette réforme, poursuit Fabrice d’Almeida, c’est que les avancées proposées ne soient pas à la hauteur des risques encourus ».

« Je pense que cette fusion va coûter plus cher, être absurde et désorganiser davantage. Et nous permettra-t-elle de vivre mieux en tant que démocratie, avec une information de meilleure qualité ? Je n’en suis pas sûr du tout »

Maxime Escot




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