Dans le Puy-de-Dôme, Céline Imart et Brice Hortefeux en campagne pour les élections européennes sur le terrain agricole
Entre la visite d‘un élevage en Corrèze le matin et la rencontre des militants puydômois à Royat en fin de journée, Céline Imart a visité, ce jeudi, le groupe semencier Limagrain, où elle a été accueillie par son président, Sébastien Vidal. Elle a ensuite tenu à rencontrer les porteurs du projet de deux retenues d’eau de l’ASL des Turlurons, à Bouzel, pour leur exprimer son soutien face à la contestation (marquée par une grande manifestation d’opposants le 11 mai).
Soutien au projet de retenues d'eau de l'ASL des TurluronsLa jeune agricultrice, céréalière dans le Tarn, qui est à la deuxième place de la liste Les Républicains de François-Xavier Bellamy, a déploré "ces minorités qui font beaucoup de bruit et agissent en marge de la démocratie, comme ce fut le cas à Sainte-Soline, sur la base de dogmes. Or, le système de retenue est la seule solution pour l’agriculture, et c’est un problème à porter à l’échelle européenne ; nous aurons avec nous des Espagnols, des Italien, des Portugais, des gens d’Europe centrale… Il faudra faire un lobbying très fort".
"Relocaliser notre production"Les agriculteurs présents ont salué aussi l’engagement de Brice Hortefeux à leurs côtés, "le seul politique à nous soutenir officiellement". Dans un tel projet, dont les dossiers sont en cours de montage, "on est seuls face au loup" a expliqué l’un d’eux.Céline Imart a insisté sur la vocation multiusages des retenues, notamment avec la convention prévue avec le Sdis pour les secours.
Les deux candidats LR ont fustigé "l’idéologie de décroissance qui est portée par les écologistes, les socialistes, les macronistes ; elle est dangereuse pour l’agriculture comme pour l’industrie ; le résultat, c’est la délocalisation de notre agriculture, alors qu’il faut relocaliser notre production".Cet après-midi puydômois au pas de course a permis des échanges sur les problématiques agricoles, et d’évoquer le rôle des députés européens en la matière.
Laurence Coupérier