"Un bilan très positif" : Marjan Kolev, l'entraineur de Cournon, revient sur la première saison du club en ProLigue
Cournon-d’Auvergne a déjà tiré les principaux enseignements et le bilan d’une première saison réussie en ProLigue. Marjan Kolev, l’entraîneur auvergnat, se réjouit du maintien et se tourne sereinement vers l'avenir.
Marjan, quel bilan tirez-vous de cette première saison en ProLigue ?
J'en tire un bilan très positif pour un club promu. Une accession, c'est toujours difficile à gérer, ça peut laisser des traces. Si on a pu se maintenir, c'est grâce à l'évolution du club depuis de nombreuses années qui ne fait que grandir. C'était une découverte pour beaucoup, ce nouveau championnat, avec un niveau plus haut, un changement de salle et de ville (NDLR : le HCCA joue à la Maison des Sports de Clermont-Ferrand et plus à Cournon-d'Auvergne). Si on prend en compte toute cette nouvelle organisation, c'est un très bon résultat et on peut dire qu'on a rempli notre mission à tous les niveaux du club, des dirigeants aux joueurs en passant par le staff.
Quels ont été les moments forts de votre saison ?
La victoire surprise à Sélestat lors de la 3e journée. C'est là où le groupe a compris qu'il avait les qualités pour battre des équipes candidates pour la montée. D'autres matchs ont été importants, surtout en première partie de saison où le plus gros du maintien a été effectué. Je pense au match nul à Caen, une équipe annoncée en play-off, et la victoire contre Valence à domicile. On a engrangé des points qui nous ont mis en confiance et nous ont montrés qu'on avait les qualités pour performer. Après une bonne préparation en janvier et une victoire à Massy malgré l'absence de joueurs importants partis la CAN ou en soins, on a connu une période plus compliquée.
Avec cette série noire de six défaites consécutives...
Ça a été une période très perturbante, on était en plein dans les négociations avec les annonces de départs et d'arrivées de joueurs. On a payé le prix de l'inexpérience et on a vu que si on n'était pas à 100 % dans notre jeu, on ne pouvait pas exister en ProLigue. Mais c'est là où on a su trouver les moyens, staff et dirigeants, pour remobiliser le groupe et enchainer deux victoires contre Valence et Sélestat, avant de gagner face à Istres pour confirmer le maintien.
NDLR : nul 31-31).
Clara Gazel